Mémoire de Master 1 sur le thème : L'image dans les poèmes en prose de Reverdy. L'étude a pour objet les pratiques de l'image qu'a Reverdy dans ses poèmes en prose, confrontées dans la mesure du possible avec ses définitions théoriques, dans le but de dégager la nature des liens qui unissent l'image poétique, les figures de style, le poème en prose et l'esthétique du poète. Autrement dit, nous nous demanderons si l'image porte toute la poéticité des poèmes en prose. Justifie-t-elle la forme du poème en prose ? Remplace-t-elle le reste ? Quelle forme y adopte-t-elle ? Reverdy en fait-il un usage si grand ? Est-il légitime de lui attribuer autant de place dans la poétique de Reverdy ? Son usage est-il constant et homogène ? Cet usage justifie-t-il une définition qui peut paraître bien personnelle ? Ne peut-on pas distinguer des images assimilables à de simples figures, et des images plus complexes, voire étendues à l'échelle du poème entier ? Et si oui, quelles homologies et interactions pourrait-on établir entre les différents types d'images ? Enfin, la pratique de l'image que fait Reverdy dans ses poèmes en prose pourrait-elle justifier la place attribuée à sa théorie dans les critiques littéraires ?
[...] p.71. [155] NSSD, p.174. [156] Barraud (Henry), Pierre Reverdy et la musique dans le numéro spécial du Mercure de France de 1962, p.350-357. [157] FV, p.79. [158] EP, p.314. [159] PP, p.47. [160] PP, p.49-50. [161] PP, p.34 ; EP, p.325 ; FV, p.53. [162] FV, p.65. [...]
[...] [137] PP, p.40. [138] FV, p.153 ; FV, p.158 ; PP, p.43. Essai d'esthétique littéraire dans NSSD, p.45. [140] FV p [141] Sur le cubisme dans NSSD, p.19 puis 20. [142] Etienne-Alain Hubert, La grande réalité dans Reverdy aujourd'hui, Presses de l'Ecole Normale Supérieure p.53-66. [143] Cette émotion appelée poésie dans Sable mouvant , p.97. [144] Les cornes du vent PP, p.32. [145] FV, p [146] Cette émotion appelée poésie ibid. p.101. [...]
[...] Caws[153], les liens entre les mots, et l'on verrait que tous les liens se croisent, mais aussi qu'aucun mot ne reste sans écho. On sent que le rapport est juste parce que l'ensemble des éléments réunis n'a rien d'incohérent, mais on a du mal à le résumer en un mot. Ce n'est pas par hasard si une des rares apparitions du terme dans ses poèmes en prose intègre le titre La réalité impalpable Ce poème, qui prend la forme d'un récit, fait allusion à la lumière : Et le soleil reprenait partout sa place, sans qu'on puisse le toucher ni le prendre Mais autre chose est impalpable, quelque chose qui n'est pas dit et pourtant rassemble les éléments étranges qui précèdent cette phrase. [...]
[...] Murat que le tiret n'est pas orienté : En double, dans une incise, il ouvre et ferme indifféremment. Il peut aussi ouvrir sans refermer, c'est-à-dire simplement décaler. Employé en série, c'est un opérateur neutre : les membres qu'il relie peuvent être parallèles, enchâssés à deux ou plusieurs niveaux, avec ou sans symétrie.[117] Mais Reverdy lui-même justifie cet emploi neutre du tiret. Dans la chronique du Voleur de Talan, Maurice Saillet reconstitue en une sorte de dialogue ses notes de discussion avec le poète, et il transcrit : Quant il écrit le premier jet, [Pierre Reverdy] ne s'inquiète pas de la ponctuation. [...]
[...] Cependant, il faut se garder de dire trop rapidement que le genre du poème en prose justifie la présence d'images. Car il faut ajouter qu'à l'inverse, ce sont les images fortes de Flaques de verre qui paraissent justifier la forme des poèmes où elles se trouvent. D'ailleurs, Reverdy n'a pas cherché à écrire des poèmes en prose : En art, pas plus d'ailleurs que dans la nature, la forme ne saurait être un but. On ne part pas à la recherche d'une forme préconçue, on la trouve, on y aboutit par surprise. [...]
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