En utilisant le point de vue interne, le narrateur nous fait pénétrer progressivement dans le monologue intérieur de Pierre. Les premières lignes du texte, appartiennent au récit, il nous décrit l'arrivé sur Trouville. Ces premières lignes concentrent l'attention du lecteur sur le héros. Puis ensuite, Pierre repense au portrait qui se trouvait dans le salon et que sa mère avait fait disparaitre. Il comprend maintenant, avec angoisse que c'était le père de Jean (...)
[...] Mais nous verrons que la vision de Pierre se brouille et il éprouve une bouffé d'air à l'égard des passantes. Le narrateur, présente de manière saisissante les obsessions de Pierre et nous invite par là à comprendre la manière dont la folie s'empare du personnage. Une présentation saisissante Le point de vue interne : En utilisant le point de vue interne, le narrateur nous fait pénétrer progressivement dans le monologue intérieur de Pierre. Les premières lignes du texte, appartiennent au récit, il nous décrit l'arrivé sur Trouville. Ces premières lignes concentrent l'attention du lecteur sur le héros. [...]
[...] De même, Pierre songe qu'un homme peut être rencontré remarqué attendu par ces femmes. L'ordre de ces 3 participes, est ici encor révélateur : on peut rencontrer quelqu'un par hasard, mais le fait d'attendre, suppose une intention et sans doute un arrière pensé. Pierre croit prouver la culpabilité des femmes, en recourant pour les décrire à des termes de plus en plus lourds de reproche. En fait, il déforme progressivement la réalité en projetant sur elle ces propres obsessions. La généralisation : Le héros opère constamment des généralisations. [...]
[...] Puis, le narrateur adopte désormais le point de vue de Pierre : toutes ces toilettes lui apparaissent soudain comme une immense floraison et il songeât que ces deux notations situé dans la deuxième phrase et l'autre, la dernière encadre le passage. Elles introduisent et conclut le monologue intérieur. Le narrateur adopte le point de vue du héros sans signaler chaque foi que c'est Pierre qui observe les femmes, qui croit deviner leur infidélité. Ces jugements ne sont ni mit à distance, ni relativisé : Toutes ces femmes parés voulaient plaire ne pensait qu'à la même chose. Le lecteur est contraint de partager sa vision du monde. Des images fortes : Des images très différentes s'imposent à Pierre. [...]
[...] Le texte nous fait passer ainsi d'une image traditionnelle et galante de la femme, à une vision prosaïque et grossière beaucoup plus loin. L'accumulation des verbes : A la lecture de ce texte, on observe un grand nombre de verbes. Ce procédé qui rend le style vif et nerveux, crée l'effet d'un tourbillon. La plage n'apparait pas comme un lieu de flânerie, mais comme le siège d'une activité incessant et frénétique de ces verbes, sont des verbes d'actions dont le sujet est invariablement ces femmes Ce sont elles qui s'attachent, à plaire séduire et tenté, conquérir rencontrer, remarquer, attendre, se vendre, se donner, marchander, promettre, pensé, offrir et faire désiré Les femmes ont l'initiative de la séduction, elles jouent ici, un rôle actif. [...]
[...] Conclusion : A l'occasion d'une promenade de Pierre, et où l'ont sent qu'il a besoin d'être seul et de réfléchir à cette situation qui le travail et à partir d'une simple description, le narrateur à travers cette lassitude de cette angoisse, nous présente de manière saisissante, les obsessions du personnage. Mieux que le pessimisme, Pierre est saisit de mépris et de dégout envers toute ces femmes, et il n'a plus qu'agressivité et colère. Maupassant démontre de manière attentive, le mécanisme de la vision hallucinatoire et invite ainsi le lecteur à réfléchir sur la folie. C'est là, un sujet que Maupassant à souvent abordé et qu'il connait de manière intime. [...]
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