Analyse sur « Le papa de Simon » de Guy de Maupassant. Ce conte a été reconnu pour être préconisateur sur le style littéraire qui suivera celui du réalisme. Guy de Maupassant a donc été quelque peu révolutionnaire dans sa façon d'écrire. L'analyse suit les étapes requises, et contient 850 mots.
[...] une chemise fraiche et la barbe faite. 205 à 307). On peut aussi remarquer que Philippe parle avec respect à la mère de Simon, il la vouvoie : Qu'est-ce que ca fait, dit-il, si vous voulez être ma femme! Ce texte a été écrit en 1879, en plein milieu du courant littéraire du réalisme. Par contre, ce conte ne semble pas totalement être un conte réaliste, car il ne représente pas une version pessimiste de la réalité de cette époque. [...]
[...] Guy de Maupassant, l'auteur du conte Le papa de Simon est né le 5 août 1850 en Normandie. Il nait de parents aisés et cultivés. Son enfance a été marquée par l'irresponsabilité de ses parents, qui se disputaient fréquemment. Sa mère était autoritaire et souffrait de problèmes nerveux, tandis que son père était souvent absent du foyer familiale, dû au fait qu'il était très infidèle. À l'âge de 12 ans, Maupassant s'est retrouvé chez sa mère, dans un quartier de paysans, sans son père, à cause de la séparation de ses parents. [...]
[...] Ce texte ne semble pas non plus être réaliste puisque son dénouement est trop heureux. Le fait que tout soit aussi simple donne l'impression de lire un conte de fée. Dans l'extrait analysé ici, lignes 253 à 333, Maupassant accorde plusieurs qualités aux personnages. Entre autres, il donne à Philippe une image de puissance avec un cham lexical sur la lourdeur : Philippe resta debout, appuyant son front sur le dos de ses grosses mains que supportait le manche de son marteau dressé sur l'enclume (l.272 à274). [...]
[...] À la fin du texte, lorsque Philippe devient le vrai papa de Simon, c'est irréaliste, car la mère de Simon ne connaît même pas Philippe, et comme si un souhait magique de Simon s'était réalisé, ils s'embrassent, et deviennent alors unis. Tout le long du texte, on peut sentir qu'il y a une atmosphère irréelle, par exemple, dans cette métaphore, qui est aussi une comparaison, où l'on peut imaginer une cabane complètement enfoncée dans la forêt : Cette forge était comme ensevelie sous des arbres. [...]
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