Bel-Ami est un roman en deux parties paru sous forme de feuilleton dans Gil Blas du 6 avril au 30 mai 1885, puis en librairie. Ce roman, retrace l'ascension sociale de Georges Duroy, homme ambitieux et séducteur. Sur fond de politique coloniale, Maupassant décrit les liens étroits entre le capitalisme, la politique, la presse mais aussi l'influence des femmes. L'oeuvre se présente comme une petite monographie de la presse parisienne dans la mesure où Maupassant fait implicitement part de son expérience de reporter (...)
[...] III- La représentation du héros Georges Duroy est le personnage principal du roman : l'incipit commence et se termine par lui. De plus, c'est le seul personnage à avoir une véritable identité. Le narrateur est omniscient, puisqu'il pénètre à l'intérieur de la pensée du héros : se demandant ce qu'il allait faire (l.11-12), il réfléchit que les repas du matin [ ] sur le boulevard (l.14 à indécis (l.41), il avait envie (l.42). C'est un portrait en mouvement : " sortit, cambra, marchait, avançait Georges Duroy est un personnage actif, on dira d'ailleurs plus tard que c'est un battant. [...]
[...] Les personnages ont soit regardent, soit regardés. On peut donc conclure que les personnages vivent dans un milieu où seule l'apparence compte. Le rôle de l'argent La question de l'argent est omniprésente, et ce dès la première ligne lui rendu la monnaie de sa pièce de cent sous à la fois dans les repas comme dans les vêtements. Au quatrième paragraphe, Maupassant établis le décompte précis de Georges Duroy : ce dernier essaie de voir à combien de repas correspondent les trois francs quarante qui lui reste pour la fin du mois. [...]
[...] Il avait l'air de toujours défier quelqu'un, les passants, les maisons, la ville entière, par chic de beau soldat tombé dans le civil. Ce sont les autres qui doivent s'effacer sur son passage : poussant les gens pour ne point se déranger de sa route (l.13). D'autre part, " Son regard de joli garçon " nous apparaît dans les premières lignes, et est repris à la fin du passage. Il englobe la vivacité de Georges Duroy, qualifiée comme " des coups d'épervier un homme à la recherche de sa proie, avec une volonté de dominer omniprésente. [...]
[...] Le mot gargote est péjoratif, et Maupassant établit ici une satire rapide de la bourgeoisie. Cet extrait mais particulièrement en avant les classes populaires. Le caractère naturaliste du roman se retrouve avec l'ambiance populaire bocks de bières pain saucisson gargote collation Combat de rue : l'importance de l'apparence On peut remarquer que les personnages sont uniquement décrits par leur apparence : mal peignée, négligée, coiffée d'un chapeau toujours poussiéreux et vêtue d'une robe toujours de travers (l. 8-9). Les deux bourgeoises sont associées à cette classe sociale grâce à leu apparence. [...]
[...] Nous allons analyser l'incipit de ce roman. Le titre Bel-Ami est aussi le surnom donné au personnage Georges Duroy, sur lequel s'ouvre et s'achève le roman, c'est un surnom doux à connotation valorisante pour celui qui le porte. Ce passage va nous permettre d'apporter une réponse aux questions que se pose tout lecteur de roman : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Nous pourrons ainsi découvrir le portrait de Georges Duroy et les principaux thèmes dans cette première page. [...]
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