Les 1ères lignes imprimées en italique correspondent à la fin de l'histoire qu'est en train d'écrire le protagoniste de la nouvelle, auteur de son métier. La fin de l'italique marque la fin de la fiction inventée par le protagoniste et la suite de son histoire à lui, une fois terminée l'écriture de son récit. On note alors un contraste entre l'histoire d'amour assez mièvre (= fade) et idyllique (« Ras glissa un bras autour de la taille de sa bien-aimée. », « Ici, dans notre cité merveilleuse où tout n'est à jamais que paix et bonheur, comment serait-il permis de n'être pas heureuse ?), histoire contée dans son oeuvre par le personnage et le récit apparemment plus réaliste qui prend le relais. La rupture est matérialisée par l'expression « le claquement de la machine s'arrête » (l.12) (...)
[...] Quel étourdissant effet sur les papilles gustatives de son esprit. J'y suis arrivé encore une fois, pense-t-il. Nom d'un petit bonhomme, j'y suis arrivé encore une fois. Il se laisse nager dans la satisfaction, puis refait surface. Il calibre le nombre de mots, adresse l'enveloppe, y insère le manuscrit, pèse le tout, appose les timbres et cachette. Encore une brève plongée dans les vagues du délice, et en route pour la boîte aux lettres. Il est presque midi lorsque Richard Allen Shaggley se met à descendre de la rue silencieuse, avec son pardessus râpé. [...]
[...] les vêtements et accessoires communs "le couvercle sur la machine,le pardessus râpé, le complet pied-de-poule élimé, la perruque filasse, la casquette de facteur, la sacoche de cuir" (l.127-130) f. des circonstances étonnantes un seul exemplaire du manuscrit : "l'enveloppe" (l.19), " le manuscrit" (l.19-20), "l'unique exemplaire" (l.116) les divers personnages ne se rencontrent jamais et ne communiquent que par écrit ou par interphone: "il cherche anxieusement du regard le facteur. Celui-ci n'est pas en vue" (l.34-35). "Rick trouve sur son bureau une note de sa secrétaire. [...]
[...] Ras et la Cité de Cristal est du travail trop supérieur pour attendre seulement un jour. Il faut que le rédacteur en chef l'ait sur le champ. C'est une vente certaine. Contournant le trou géant en forme d'entonnoir où les tuyaux s'entremêlent (quand, nom d'un petit bonhomme, finiraient-ils de réparer ces sacrées canalisations il clopine du plus vite qu'il peut, le cœur vibrant, les doigts crispés sur l'enveloppe. Midi, il arrive à la boîte aux lettres et cherche anxieusement du regard le facteur. [...]
[...] Cette découverte se situe dans le passage suivant : "Pour le moment, c'est l'heure de mettre de côté toutes les affaires : le couvercle sur la machine à écrire, le pardessus râpé, le complet pied-de-poule élimé, la perruque filasse, la visière, la casquette de facteur et la sacoche de cuir, chaque chose à sa place propre". (l.126-130) À partir de là nous pouvons à rebours retrouver les indices concrets et disséminés qui dès lors prennent tout leur sens II. Un Cycle : l'histoire pathétique d'un unique survivant après une catastrophe nucléaire qui occupe son temps en rejouant toujours la même histoire Avant la chute, l'auteur a disséminé dans la nouvelle maints indices chargés de mettre peu à peu le lecteur sur la voie. [...]
[...] Al constitue une apocope coupure qui affecte la finale d'un mot : ex. grand-mère pour grande-mère de Allen, RAS, RA et S sont formés avec les initiales du "nom-thème", l'héroïne du roman inséré est" la belle prêtresse de Shaggley". b. des caractéristiques physiques communes Plusieurs boitent "démarche boitillante" (l.24), il clopine (l.31), " le pas traînant"(l.39), "pestant contre ses jambes" (l.41), "d'une démarche lourde"(l.42), "avec ces rhumatismes dans les jambes" (l.44-45),"se penchant avec effort" (l.47), "se redressant avec un gémissement" (l.52), "cheminant péniblement" (l.53-54), "même quand les jambes vous font mal" (l.56), "il rentre chez lui en traînant la jambe" (l.118), "en clopinant" ou toussent "la gorge secouée d'une toux liquide" (l.105-106), "en proie à une quinte de toux" présence d'une cicatrice : "visage au rictus douloureux" (l.51), "la cicatrice qui trace une ligne livide de son menton à sa tempe" (l.83-84), "le marchand à la joue balafrée" (l.108) présence d'un crâne chauve et abîmé : "la surface irrégulière de son crâne dénudé" (l.102), "le petit homme chauve" (l.111), "secouant sa tête surmontée de protubérances"(l.123) c. [...]
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