Clément Marot est un poète de l'époque de la Renaissance, humaniste à l'esprit libertin. Il fut emprisonné plusieurs fois malgré la protection du roi et dut s'exiler. Il mourut à Turin en 1544.
Il est l'auteur d'une oeuvre importante réunie sous le titre L'Adolescence Clémentine, entièrement en vers, et de paraphrases des Psaumes. Il a modernisé les formes fixes issues du moyen âge, ballade, rondeau..., a introduit le sonnet et annonce déjà la poésie amoureuse de la Pléiade (...)
[...] Il renverse la situation et blâme cette justice en affirmant, par l'opposition, que les véritables coupables (v.288, et mot à la rime), sont les accusateurs, donc les juges. Conclusion : Cet extrait polémique met donc en cause la justice de l'époque, et dénonce ses abus et sa cruauté, en particulier la torture, ce qui est une première dans la littérature. C'est en humaniste que Marot fait le procès de cette justice, mais il poursuit aussi ce qu'avait entrepris Villon, la relation pathétique de la situation des condamnés. [...]
[...] Le poète insiste également sur la situation pathétique de la «pauvre âme avec un champ lexical de la peur, frémisse frayeur crainte peur fois), tremblant et de la souffrance, écorche endurer mille peines et hontes (v. 260), fesser peine tourment martyrer On notera aussi le mot innocents à la fin du passage, v qui remplace le mot âmes et qui renvoie ainsi à l'homme. Il y a enfin une contradiction ironique dans le discours du juge, puisqu'il évoque le maintien la personne la bouche et la physionomie du condamné, alors qu'il s'agit d'une âme Marot décrit donc une réalité. [...]
[...] Dans ce passage, Marot nous fait le récit de la justice de Rhadamante. Nous montrerons d'une part que ce récit est une allégorie, puis qu'elle permet au poète de dénoncer la justice de son temps. I - un récit allégorique : 1)un récit en vers qui utilise plusieurs discours : Ce récit est écrit en octosyllabes à rimes plates, sauf dans les quatre premiers vers, qui présentent le juge, où les rimes sont embrassées. Le lieu n'est présenté que très brièvement, avec l'expression en une salle qui ramène donc à une certaine réalité. [...]
[...] Introduction : Clément Marot est un poète de l'époque de la Renaissance, humaniste à l'esprit libertin. Il fut emprisonné plusieurs fois malgré la protection du roi et dut s'exiler. Il mourut à Turin en 1544. Il est l'auteur d'une œuvre importante réunie sous le titre L'Adolescence Clémentine, entièrement en vers, et de paraphrases des Psaumes. Il a modernisé les formes fixes issues du moyen âge, ballade, rondeau a introduit le sonnet et annonce déjà la poésie amoureuse de la Pléiade. [...]
[...] Ce courage et cette franchise l'obligeront à s'exiler. [...]
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