Le Jeu de l'amour et du hasard, pièce écrite par Marivaux en 1730 parle de nombreux thèmes. L'amour, la manipulation, les différences sociales, différences entre vérité et apparence, rapport entre le maître et le valet sont autant de sujets traités par l'oeuvre.
L'oeuvre se compose en 3 actes, chaque acte étant divisé en différentes scènes. Nous traiterons ici l'acte I, scène 8. Avant de commencer, présentons les personnages (...)
[...] Il parle de ce mariage comme une "bagatelle". Arlequin demande également à Silvia (qui joue le rôle de la soubrette) si elle le trouve beau. Là aussi, Arlequin se trompe car un vrai bourgeois ne demanderait pas à un valet s'il le trouve beau ATTITUDE DE SILVIA ET DE DORANTE La scène connaît la superposition de différents langages. Le langage simple d'Arlequin et le langage complexe de Dorante Double attitude de Silvia Dans la première partie de la scène, Silvia se montre choquée par les erreurs d'Arlequin. [...]
[...] Niveau Première S Texte étudié en vue du baccalauréat de français Etude de l'œuvre de MARIVAUX Le jeu de l'amour et du hasard Acte I : scène 8 INTRODUCTION Le jeu de l'amour et du hasard, pièce écrite par MARIVAUX en 1730 parle de nombreux thèmes. L'amour, la manipulation, les différences sociales, différences entre vérité et apparence, rapport entre le maître et le valet sont autant de sujets traités par l'œuvre. L'œuvre se compose en 3 actes, chaque acte étant divisé en différentes scènes. [...]
[...] Le jeu de mot repose sur les différents sens du mot plaisant Dorante Il a peu de répliques dans cette scène, trois en tout. Analysons ces trois répliques "Il n'était pas possible qu'on nous reçu mal, Monsieur) Dans cette réplique, Dorante parle à Arlequin; il lui donne une leçon de vie " Elle a raison, Monsieur, le mariage n'est pas fait" Ici, Dorante parle à Arlequin de son mariage avec la fausse Silvia. Il reprend Arlequin quant à ses propos sur le mariage (cf. [...]
[...] Cette attitude montre que Silvia et Dorante se rapproche. Lorsque Silvia parle, elle utilise même le pronom "nous" en parlant d'elle et de Dorante. CONCLUSION Dans cette scène, le rôle d'Arlequin permet de faire grandir l'attirance entre Silvia et Dorante. Les classes sociales participent à l'identité des gens. Silvia comprend qu'il y a un malaise et qu'Arlequin n'est pas celui qu'il prétend être. Cette scène est une réfléxion sur le langage. Celui-ci reflète notre classe sociale. On peut essayer de changer notre façon de parler pour faire croire que nous venons d'une autre classe sociale, nous serons toujours trahi à un moment. [...]
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