Cléanthis accentue le trait en imitant ainsi sa maîtresse présentée comme « narcissique » et « égocentrique » notamment par le motif du miroir. Elle n'a pour autre occupation qu'elle-même ; et ne s'attarde que sur sa petite personne. Ceci apparaît horripilant et renforce la vanité de sa maîtresse (...)
[...] (joue deux fois) - Cléanthis se met elle-même en scène, ce qui a pour effet de renforcer le théâtre dans le théâtre. Le caractère théâtral est souligné également par le thème du paraître - La tirade renforce ses propos et lui permet de se mettre en position de force ainsi que de retrouver une existence jusque là déniée par sa maîtresse dominatrice. les artifices du théâtre - l'espace de la tirade se fait l'écho de plusieurs voix : polyphonie - discours direct quand elle cite Euphrosine : Ah ! [...]
[...] L'humour et l'ironie au service de la dénonciation permettent la mise en place d'une distance. Conclusion : A travers cete tirade, Cléanthis accède à une sorte de délivrance grâce à la parole et à la satire. L'inversion des rôles constitue une épreuve psychologique difficile, pour les maîtres, destinée à les faire réagir par rapport à leurs comportements. Cette scène permet à Cléanthis de faire voir et entendre après avoir vu et entendu Le théâtre est alors le meilleur vecteur pour ce genre d'exercice. [...]
[...] Ici, la scène propose la même chose mais au féminin) Lecture orale de la scène Plan : Vocabulaire littéraire à retenir impérativement et en lien avec l'extrait étudié (mise en abyme (cf définition ci-jointe) (tirade : Longue suite de vers ou de phrases prononcée sans interruption par un personnage de théâtre. Ex: la tirade du nez, dans Cyrano de Bergerac. Par extension: longue phrase emphatique. (Polyphonie : plusieurs voix dans le sens où Cléanthis utilise plusieurs types de discours. I La mise en abyme - rappel de la définition (selon document fourni) Jeu de rôles inversés - Cléanthis, en plus de jouer le rôle de sa maîtresse sur l'île (grâce aux vêtements), endosse de nouveau ce rôle au service de la dénonciation destinée à faire réagir Euphrosine. [...]
[...] (puis les spectateur de la salle. (double destination) Transition : les éléments utilisés par Cléanthis répondent tous à la mise en place de la mise en abyme. Ce motif devient l'occasion pour Cléanthis de se libérer du joug de la servitude manière de dire pour Marivaux que le siilence est une forme de violence. Ici, Cléanthis = Arlequin (pendant féminin). Retenir les facettes de comédienne de Cléanthis qui rejoint en partie les attitudes de sa maîtresse. II Un discours au service de la satire Définition : qui attaque les vices ou les ridicules d'une époque ou plus généralement ceux qui s'attaquent à quelque chose, à quelqu'un, en s'en moquant. [...]
[...] Elle n'a pour autre occupation qu'elle-même ; et ne s'attarde que sur sa petite personne. Ceci apparaît horripilant et renforce la vanité de sa maîtresse. - Dénonciation de la beauté artificielle, ainsi que de la société mondaine hypocrite : j'ai perdu le sommeil, il y a huit jours que je n'ai fermé l‘œil (attitude de fuite , attitude futile ) - Cléanthis reproduit les poses affectées motif relatif à la préciosité de l'époque. - Dessine l'envers du décor - Use d'un langage châtié et caricature en quelque sorte Euphrosine derrière la répétition du mot madame - Cléanthis diminue socialement les maîtres et par là, précise la faculté d'adaptation des valets qui dénigrés par leurs maîtres sont plus intelligents qu'il n'y paraissent car nous autres, esclaves, nous sommes doués contre nos maîtres d'un pénétration ! [...]
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