Marivaux est un auteur des Lumières qui a du utiliser des moyens détournés pour échapper à la censure. Dans cette pièce, il utilise une île pour mettre en scène les revendications des domestiques.
Ainsi Cléanthis prend plaisir dans son nouveau rôle de maîtresse et elle a du mal à retrouver son ancienne condition. Avant de redevenir domestique elle va, dans des excès de bravoure, accuser les maîtres (...)
[...] Marivaux cherche d'avantage à prôner des valeurs morales sans remettre en cause la structure et la hiérarchie de la société. Le vrai mérite ne réside donc pas dans la richesse ou le rang social mais dans la bonté du cœur, la vertu ou la raison. Notons la présence de deux antiphrases qui font référence au registre ironique de la scène pour se moquer des maîtres : messieurs les honnêtes gens du monde ‘nous y voila avec vos beaux exemples Le registre pathétique lui par contre sert à se moquer des esclaves notamment grâce au champ lexical de la souffrance, de la douleur physique et morale maltraiter, accabler, traiter comme des moins que rien, ) On distingue donc bien le portrait en miroir des maîtres et des esclaves. [...]
[...] LECTURE ANALYTIQUE Marivaux, l'île des esclaves scène 10 Marivaux est un auteur des Lumières qui a du utiliser des moyens détournés pour échapper à la censure. Dans cette pièce il utilise une île pour mettre en scène les revendications des domestiques. Ainsi Cléanthis prend plaisir dans son nouveau rôle de maîtresse et elle à du mal à retrouver son ancienne condition. Avant de redevenir domestique elle va dans de excès de bravoure accuser les maîtres. Dans cette tirade à la fois polémique et satirique Cléanthis fait un portrait très dévalorisant des maîtres par opposition aux domestiques qui ont de la richesse morale. [...]
[...] Marivaux s'inspire aussi des moralistes du XVIIème siècle car le mérite personnel tient sur tout à la qualité du cœur. Nous pouvons donc citer La Fontaine comme exemple à Marivaux. Cette tirade est aussi a comparé au monologue de Figaro dans le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Dans ce monologue, Figaro apostrophe son maître Almavina et surtout il reproche à la société du XVIIIème siècle de ne pas donner aucune chance aux roturiers. Figaro exercer des métiers très variés, il est débrouillard, cultivé et pourtant il ne reste qu'un domestique méprisé et trompé par son maître. [...]
[...] Mais aussi a plusieurs autres moyens comme une ponctuation expressive qui fait ressortir toute la colère de Cléanthis. Les apostrophes qui interpellent le destinataire Et vous messieurs les honnêtes gens servent aussi à discréditer les maîtres dans cette scène. Enfin Cléanthis provoque les maîtres de manières virulentes vous devriez rougir de honte notons également l'utilisation d'hyperboles, d'exagérations n'avoir eu pour tout mérite que de l'or et du vocabulaire violent a destination des maîtres offensez, accablez, mépriser, Ainsi Cléanthis cherche à dénoncer les abus de pouvoir des maîtres sur les domestiques. [...]
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