Commentaire composé sous la forme d'un plan détaillé avec introduction rédigée sur l'acte II scène 19 de la pièce de Beaumarchais "Le Mariage de Figaro".
[...] LA COMTESSE, assurant son ton par degrés. Me suis-je unie à vous pour être éternellement dévouée à l'abandon et à la jalousie, que vous seul osez concilier ? LE COMTE. Ah ! madame, c'est sans ménagement. SUZANNE. Madame n'avait qu'à vous laisser appeler les gens. LE COMTE. Tu as raison, et c'est à moi de m'humilier . Pardon, je suis d'une confusion ! . SUZANNE. Avouez, monseigneur, que vous la méritez un peu ! LE COMTE. Pourquoi donc ne sortais-tu pas lorsque je t'appelais ? [...]
[...] COMMENTAIRE COMPOSE : Le mariage de figaro, II Beaumarchais TEXTE : LE COMTE sort du cabinet d'un air confus. Après un court silence. Il n'y a personne, et pour le coup j'ai tort. - Madame . vous jouez fort bien la comédie. SUZANNE, gaiement. Et moi, Monseigneur ? La Comtesse, son mouchoir sur la bouche, pour se remettre, ne parle pas. LE COMTE s'approche. Quoi ! madame, vous plaisantiez ? LA COMTESSE, se remettant un peu. Eh pourquoi non, monsieur ? LE COMTE. Quel affreux badinage ! et par quel motif, je vous prie . ? LA COMTESSE. [...]
[...] COMMENTAIRE : La pièce de Beaumarchais, Le mariage de Figaro, a été représentée pour la première fois à la Comédie française en 1784. Cette pièce forme avec deux autres pièces du même auteur ( Le Barbier de Séville et La mère coupable) une trilogiedans laquelle on retrouve globalement les mêmes personnages, à des époques différentes. Le mariage de figaro met en scène un couple de valets : Figaro et Suzanne, qui s'emploie avec l'aide de la comtesse à déjouer les manoeuvres du comte Almaviva. [...]
[...] Elle tente de clore ce discours. 3)La comtesse se pose en victime à l'aide du registre lyrique: Pour faire regretter au comte d'avoir douté de sa fidélité, elle tente de le culpabiliser. On peut le voir aux lignes 25 et 27 : "il m'a trop offensée" et "je suis la pauvre comtesse Almaviva, la triste femme délaissée, que vous n'aimez plus", Elle emploie un registre lyrique pour exprimer ses sentiments personnels. III/Le comte est piégé par les deux femmes et se sent confus 1)Il croit à une farce, il s'agit là d'un quiproquo: Le comte croit être victime d'une plaisanterie de la comtesse : ligne "Quoi, madame, vous plaisantiez?". [...]
[...] C'est cet étourdi de Figaro . LE COMTE. Il en était ? LA COMTESSE . qui l'a remis à Bazile. LE COMTE. Qui m'a dit le tenir d'un paysan. Ô perfide chanteur, lame à deux tranchants ! C'est toi qui payeras pour tout le monde. LA COMTESSE. Vous demandez pour vous un pardon que vous refusez aux autres : voilà bien les hommes ! Ah ! si jamais je consentais à pardonner en faveur de l'erreur où vous a jeté ce billet, j'exigerais que l'amnistie fût générale. [...]
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