Les personnages sont deux aventuriers : le jeune Claude Vannec, un Breton plein d'ardeur juvénile ; le vieux Perken, un Danois d'origine allemande à la grande expérience. Après s'être reconnus comme appartenant tous deux à la race des non-conformistes, ils vont mêler leurs projets ; pour le premier, la recherche mi-archéologique, mi-intéressée de sculptures sur la voie royale ; pour le dernier, la quête de Grabot, un autre aventurier parti en pays dissident et dont nul n'a plus entendu parler, mais aussi la constitution d'un royaume personnel en terre insoumise (...)
[...] Une arthrite suppurante (avant la découverte des antibiotiques, en un lieu sans possibilité d'amputation stérile) condamne le vieil aventurier à mourir dans d'horribles souffrances. - D'abord il se venge des tortionnaires de Grabot, ceux-là mêmes qui leur ont tendu un piège. Avec une colonne de soldats siamois, ils pourchassent les Stiengs et délivrent Grabot. Mais le gouvernement siamois joue un double jeu, il entend profiter de l'occasion pour pacifier un territoire que le chemin de fer, symbole de son pouvoir, doit atteindre et traverser. [...]
[...] Sans guide, sans charrettes, craignant d'autres embûches dans le territoire contrôlé par l'administration, ils décident de s'enfoncer dans le pays des Moïs, région incontrôlée aux multiples dangers, où peut-être vit encore Grabot. - Les aventuriers doivent survivre dans un environnement hostile (marais, embûches, insectes géants, végétation hostile, lancettes de guerre ou lianes de rotin tendues pour décapiter le voyageur inattentif), ils pactisent avec les sauvages Stiengs, mais la découverte de Grabot, dont l'esclavage a fait une véritable loque humaine, remettra en question le traité passé auparavant. Ils le traitent de façon inhumaine : ils le retrouvent enchaîné à une meule, aveugle et brisé. [...]
[...] 50) ( première ambiguïté Passé imprécis : - vie avec les indigènes - missions plus ou moins officielles - travail pour les services secrets (l.46) - On ne sait pas pourquoi il va rechercher Grabot Aucune description physique, le seul trait de caractère présenté est son silence. Sa personnalité L'organisation (l.40) : - persévérance énergique (l.13) ( qualités militaires - volonté profonde (l.36) - Il n'est pas définit comme un rêveur mais un homme d'action. Un mythomane ? (Cela voudrait qu'il se ment à lui même, il serait rêveur jusqu'à se croire autre que ce qu'il est. Le capitaine a-t-il raison ? [...]
[...] Une galerie de portrait : en faisant le portrait de Perken, l'auteur dresse celui de Claude, du capitaine et des passagers. portraits en un seul) Les personnages sont décrits comme des héros mais deviennent des légendes. Cet extrait apporte une réflexion sur le romancier et ses personnages. Cela laisse entendre que le romancier n'est pas comme Dieu dans son œuvre (Mauriac) car le personnage n'est pas vraiment définit. Selon Gide l'auteur peut même être surpris par ses personnages qui peuvent lui échapper. [...]
[...] La voie royale, Malraux La Voie royale est un roman d'André Malraux paru en 1930. La trame se déroule en Asie du Sud-Est (Indochine) à l'époque coloniale, au début des années 20. L'action se passe d'abord sur le bateau qui relie Marseille à l'Indochine, mais ensuite surtout au Cambodge, au Laos et au Siam. Deuxième des romans indochinois après les Conquérants et avant la Condition humaine, le roman trouve son inspiration dans la mésaventure que connut Malraux au Cambodge. Parti au Cambodge en 1923, il fut arrêté et condamné à de la prison ferme pour avoir tenté de s'emparer de bas reliefs du temple de Banteay Srei (Angkor). [...]
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