Dans le sillage de Baudelaire, Mallarmé exprime dans un élan lyrique comparable à un envol. Le dégoût du présent et l'appel irrésistible du large, des orages et de l'azur. Construit à partir de l'énumération de ce que refuse le poète, le texte est l'affirmation répétée qui ne conduit pourtant pas à un véritable départ (...)
[...] Le véritable voyage trouve alors une tout autre dimension. Le véritable voyage se fait par le biais de l'écriture, toute la valeur symbolique du poète est ici. (Ainsi le voyage à travers l'écriture apparaît comme une source d'inspiration, et viens s'opposer au vide du papier. C'est alors l'écriture qui permet une réelle évasion Conclusion : Ce voyage rêvé et voulu par Stéphane Mallarmé, est en fait une métaphore de l'inspiration dont l'auteur croit manquer (avec l'image de la page blanche). [...]
[...] Le désir de fuir se traduit par un voyage imaginaire qui semble redonner source à son inspiration : II/ Le voyage rêvé : une fuite Le voyage désiré se traduit par : (Le voyage rêvé et voulu avec la double exclamation "fuir! Là-bas fuir!" ajoutée aux verbes caractéristiques de la fuite) a des allures exotiques et baudelairiennes. L'image des oiseaux est révélatrice (elle implique la liberté). Peut-être référence à l'albatros de Baudelaire et à l'ivresse. Le désir de partir est évoqué plusieurs fois dans le texte : récurrence du verbe «fuir ; forte ponctuation qui traduit l'enthousiasme ; le futur négatif ne retiendra -caractère irréversible. [...]
[...] Ainsi en exorcisant ses doutes et ses incertitudes Mallarmé transforme la page blanche. La poésie est salvatrice (Qui sauve, qui est propre à assurer, procurer le salut). Ce texte ne rend pas compte d'un véritable voyage pour Mallarmé mais plutôt d'un voyage à travers l'écriture. Tout le symbolisme de Mallarmé est alors évoqué à travers ce voyage de l'écriture pour se sortir du manque d'inspiration, et pour finalement être source d'inspiration. Symbolisme qui peut être confirmé par une de ses citations : Nommer un objet c'est supprimer les trois quarts de la jouissance du poème qui est en fait de deviner peu à peu : suggérer, voilà le rêve Il doit toujours y avoir une énigme en poésie et c'est le but de la littérature Ici le poème offre ainsi une double lecture : le manque d'inspiration (bien sur pas exprimé explicitement) et la source d'inspiration. [...]
[...] Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots ! Introduction : Le thème de l'ailleurs, du départ, du voyage parcourt le 19ème siècle comme l'obsession de la fuite et le refus répété du réel immédiat. Le poème que nous allons étudier, intitulé Brise Marine est extrait de Poésies, c'est un poème que Mallarmé, poète français, écrit dans sa jeunesse. Il est composé de 16 vers en rimes plates. Dans le sillage de Baudelaire, Mallarmé exprime dans un élan lyrique comparable à un envol. [...]
[...] (La négation du début du texte sert à renier tout ce qui pourrait encore rattacher l'auteur à ce monde. Elle est complétée par une série de négations (vers : reprise de la coordination " Ni et par l'utilisation de verbes négatifs et du verbe partir au futur souligné par sa position dans une phrase exclamative et l'emploi de l'adverbe Rien (v.4) semble renforcer cette idée de distance actuelle entre sa vie caractérisée par le manque d'inspiration et le poète lui-même. [...]
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