Nous avons décidé d'analyser l'oeuvre créée en 1893 par Maurice Maeterlinck qui se nomme Pelléas et Mélisande car elle lui a valu le prix Nobel de littérature et a suscité l'intérêt du grand artiste Debussy qui l'a adaptée à l'opéra, c'est d'ailleurs la dernière pièce qu'il terminera. Nous évoquerons d'abord les différentes similitudes entre cette oeuvre et deux autres oeuvres à succès telles que Roméo et Juliette et Tristan et Iseult pour continuer avec l'opposition entre la passion et la fatalité qui sont deux grands thèmes constamment présents dans cette pièce (...)
[...] Le dernier point commun entre ces deux jeunes femmes est le dernier rendez-vous : il est dramatique. C'est celui-ci qui amène à la chute finale car Mélisande et Pelléas se font surprendre par Golaud (cfr : Acte IV, scène III) mais pour Roméo et Juliette il n'aura jamais lieu car la lettre se perd en chemin. Et pour terminer, nous parlerons d'une similitude importante entre Mélisande et Iseult, celle des maris. Ils sont tous les deux qualifiés de plus âgés mais également de jaloux excessifs car ils tuent de sang froid leurs rivaux. [...]
[...] Les deux points communs qui se présentent dans les trois œuvres sont: l'amour inconditionnel impossible qui est pressenti par le lecteur dés le début du récit et la fin de celui-ci qui n'est enfaite qu'une chute lente pendant toute la lecture où les amants ne peuvent trouver la paix que dans la mort. Tout d'abord cet amour inconditionnel qui est, et nous paraît impossible. Comme Mélisande, Juliette et Iseult promises ou mariées à un autre homme se prennent d'amour fou pour quelqu'un d'autre. Elles en tombent follement amoureuse, ce qui suscite dés le début du récit une chute car elles ne pourront jamais vivre de cet amour. [...]
[...] Qu'elles s'embrassent loin de nous! . Regarde ! Regarde ! . Acte IV, scène IV, page ils subissent les déroutes, la jalousie de Golaud, son agressivité sans jamais se révolter. C'est donc par cet argument que nous allons terminer ce développement. [...]
[...] Ensuite, nous avons choisi d'exploiter l'opposition entre la passion et la fatalité qui sont deux thèmes constamment repris dans cet œuvre. C'est la passion dévorante de Pelléas et Mélisande qui va les amener à leur perte, c'est pourquoi on peut directement mettre en lien cette passion et cette fatalité qui les anime. De même, dés le début du récit nous pouvons prévoir cette chute grâce à un passage qui marque déjà une sorte de déchirure entre Mélisande et Golaud. Dans celui-ci, Mélisande fait tomber sa bague dans la fontaine des aveugles et à ce moment même, Golaud tombe de son cheval et se blesse (cfr : Acte II, scène II). [...]
[...] Le premier qui reconstitue les nombreuses similitudes entre cette œuvre et deux autres nommées Roméo et Juliette et Tristan et Iseult ce qui selon nous, est une œuvre assez banale, dépourvue d'originalité. Le deuxième axe qui lui oppose la passion des amants à la fatalité de ceux-ci car ils ne se révoltent pas, se laissent faire et donc subissent leur histoire. Nous trouvons ce point positif car il rend l'histoire plus réelle qu'elle ne pourrait paraître car il n'y a pas toujours de solution pour toute situation. MAETERLINCK Maurice, Pelléas et Melisande, Espace Nord Edition Labor, Bruxelles. [...]
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