Lecture analytique d'une lettre de Madame de Sévigné. Cette lettre a pour sujet le procès de Foucquet, surintendant des finances au XVIIeme siècle. Elle répond à la question : comment Madame de Sévigné nous emporte-t-elle dans son temps ?
[...] Elle utilise le registre informatif du journaliste qui veut informer sans rien changer. Sa lettre a donc une valeur de témoignage. [surligné en vert] On entre donc dans une époque avec des personnages historiques, avec la recherche de la vérité avec des sentiments. [...]
[...] Cependant je veux rajuster 11 la dernière journée de l'interrogatoire sur le crime d'Etat. Je vous l'avais mandé 12 comme on me l'avait dit, mais la même personne s'en est mieux souvenue, et me l'a redit ainsi Avant Foucquet, certains surintendants s'étaient déjà vus condamnés à la peine capitale Pseudonyme de Mlle de Scudéry, qui se désignait déjà ainsi elle-même dans son roman galant Artamène ou le Grand Cyrus (1649-1653), en référence à la poétesse grecque du même nom (fin VIIème siècle début VIème siècle avant J.C.), auteur de nombreux vers consacrant l'amour ainsi que la beauté et la grâce féminines. [...]
[...] Sa fille a fait attendre son prétendant 14 ans, elle a été courtisé à 15 ans. Madame de Sévigné connaît bien Melle de Scudéry car elle l'appelle Sapho Mme de Sévigné connaissait beaucoup de personnes du milieu mondain. o Mme du Plessis soutient Foucquet donc Mme de Sévigné fait parti d'un autre clan : les pro-Foucquet o Mr le Chancelier : Mme de Sévigné connaît des personnes de justice qui sont avec Foucquet. Madame de Sévigné est une femme qui a le sens des responsabilités et qui assume ses idées. [...]
[...] Lecture analytique : lettre du 9 décembre 1664 de Madame de Sévigné A POMPONNE A paris, mardi 9 décembre 1664. Je vous assure que des jours-ci sont bien longs à passer, et que l'incertitude est une épouvantable chose : c'est un mal que toute la famille du pauvre prisonnier ne connaît point. Je les ai vus, je l'ai ai admirés. Il me semble qu'ils n'aient jamais su ni lu ce qui est arrivé dans les temps passés1. Ce qui m'étonne encore plus, c'est que Sapho2 est tout de même elle dont l'esprit et la pénétration n'a point de bornes. [...]
[...] Cependant, au fond de mon cœur, j'ai un petit brin de confiance. Je ne sais d'où il vient ni où il va, et même il n'est pas assez grand pour faire que je puisse dormir en repos. Je causais hier de toute cette affaire avec Mme du Plessis ; je ne puis voir ni souffrir 9 que les gens avec qui j'en puis parler, et qui sont dans les mêmes sentiments que moi. Elle espère comme je fais, sans en savoir la raison. Mais pourquoi espérez- vous ? –Parce que j'espère. [...]
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