Madame du Châtelet, étant déiste (croyance en une entité mais qui serait si lointaine et si insouciante de l'homme qu'il est bon de vivre sans penser à celle-ci), n'hésite pas à condamner fermement les préjugés religieux qui, d'ailleurs, la prenne pour cible lors de l'écriture du Discours sur le bonheur.
Il est très claire, pour elle, qu'il faut à tout prix se battre pour s'exempter des préjugés qui peuvent peser sur une personne (...)
[...] En réalité, l'auteur veut renforcer l'idée que le bonheur est lié à la vérité et le malheur à l'erreur. Nous verrons après cependant que porter les bienséances ou par extension la vertu selon M. du Châtelet, expose un bonheur contraint. (Pour être concis : Les bienséances sont, quant à eux, source de bonheur). II La définition d'un bonheur contraint Une définition utilisant la négation En vogue au XVIIIème siècle, le thème du bonheur est utilisé par bon nombre d'auteur exposant ainsi aux lecteurs des définitions différentes. [...]
[...] En somme, pour Madame du Châtelet, la religion s'éloigne indéniablement de la vérité et est la principale source de préjugés, mieux, c'est l'incarnation du préjugé - quoiqu'il n'y en ait aucun qui (de préjugé) influe autant sur notre bonheur et notre malheur que celui de la religion - Tout ce qui est de l'ordre des interdit moraux doit être ciblé et éloigné, tout doit reposer sur la raison. En réalité, le principe fondamental de la religion est la doctrine de la morale, mais E. du Châtelet juge qu'il doit y avoir une séparation entre les deux, et c'est ainsi qu'elle tient sa position. Si le bonheur être accessible qu'en étant exempt des préjugés et que lesdits préjugés sont lié à la religion, alors, pour elle, il est nécessaire de se séparer de la religion car le bonheur est hic et nunc et non pas après la mort. [...]
[...] Discours sur le bonheur d'Émilie du Châtelet passage étudié : de Une autre source de bonheur à puisque nous sommes membre de la société I Les préjugés, impasse au bonheur La lutte contre les préjugés Définition d'un préjugé : Opinion qui est émit sans examen. E. du Châtelet ramènera très vite l'idée du préjugé avec celle de la foi, car ce que l'on dit ou ce que l'on reçoit en information, sans examen, est de l'ordre de la croyance : on doit croire en cette information avec, souvent, l'absence d'une analyse argumentative rationnelle. [...]
[...] Bon Madame du Châtelet, l'accès au bonheur ne se fait pas de façon acquise, disons plutôt qu'il consiste à se séparer de bon nombre de chose ce qui fait de sa définition, une définition négative (utilisant la négation). Pour elle, il faut être tout d'abords exempt de préjugés mais aussi de tout autre qualificatif péjoratif erreur malfait contrefait vicieux Son idéologie du bonheur prend dont un caractère très manichéen. Maintenant, prenons le sens définition négative dans sa deuxième signification : une 'mauvais définition'. [...]
[...] L'exacte observation des bienséances est une vertu il faut rechercher la vertu non pas pour elle-même, mais plutôt dans le but d'atteindre le bonheur qui doit être le but de l'existence humaine. Conclusion : Il peut être considéré que les termes vertu et bonheur sont opposés car la vertu peut être vu comme une façon de vivre dans le compromis, mais pourtant, Madame du Châtelet que celle-ci est gage de bonheur par contrainte : on ne peut pas être vicieux et heureux en somme, pour être heureux il faut être vertueux et pour cela appliquer les formes de bienséances, les seules choses qui pourraient de représenter un obstacle sont les préjugés mais qui ne tient qu'à nous de nous en débarrasser. [...]
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