Ce texte a été écrit par Madame de Lafayette, qui est une auteure du 17ème siècle. Issue de la petite noblesse, elle a fréquenté la cour et tenait un salon où l'on apercevait notamment La Fontaine, La Rochefoucault ou Madame de Sévigné. Elle a écrit des romans et des nouvelles, mais ne les a pas signés, car il était mal vu que les femmes écrivent au 17ème. De plus, le roman était un genre mineur au 17ème (le genre majeur étant le théâtre) (...)
[...] Introduction Ce texte a été écrit par Madame de Lafayette, qui est une auteure du 17ème siècle. Issue de la petite noblesse, elle a fréquenté la cour et tenait un salon où l'on apercevait notamment La Fontaine, La Rochefoucault ou Madame de Sévigné. Elle a écrit des romans et des nouvelles, mais ne les a pas signés, car il était mal vu que les femmes écrivent au 17ème. De plus, le roman était un genre mineur au 17ème (le genre majeur étant le théâtre). [...]
[...] Son renoncement au monde est donc plus une solution de fuite (de sa passion) qu'un effet de sa volonté. C'est cette faiblesse qui rend l'héroïne humaine. Ce choix est d'ailleurs vécu comme un sacrifice, comme le montre le champ lexical du renoncement : "se détacher", "jamais", "se retira", "retraite", ou bien "renoncé" une héroïne idéalisée A. le registre laudatif La Princesse de Clèves est présentée comme une héroïne idéalisée grâce au registre laudatif, qui consiste à consiste à vanter les qualités d'un personnage. [...]
[...] les parts d'ombre du personnage Cependant, même idéalisée, la Princesse de Clèves présente quelques parts d'ombre. Elle semble un peu cruelle, n'accordant même pas une entrevue au duc de Nemours. Ceci suscite la compassion du lecteur pour le Duc, comme le montre la présence du registre pathétique attribué au Duc : l'expression"expirer de douleur" en est un bon exemple. Par ailleurs, ses difficultés à maîtriser sa passion, que l'on remarque aux euphémismes "penchant qu'elle avait d'être à lui " ou "pas effacé de son coeur", qui montrent qu'elle essaie de se persuader qu'elle ne l'aime plus, mais n'y parvient pas, sont des faiblesses qui toutefois rendent l'héroïne plus humaine, plus "réelle", proche du lecteur. [...]
[...] De plus, Madame de Clèves est volontaire dans sa démarche de renoncement au monde : sa décision ne fléchira pas, comme on le voit avec l'anaphore "il fit écrire la reine, il fit écrire le vidame, il l'y fit aller", qui donne l'impression que le Duc met en oeuvre tous les moyens possibles pour revoir la Princesse et qui s'oppose à "mais tout fut inutile". On a alors l'impression que RIEN ne pourra faire changer la décision de Madame de Clèves. B. l'idéal classique La Princesse de Clèves incarne l'idéal classique de l'"Honnête Homme". Cet idéal social et culturel est un personnage modéré, cultivé, poli, modeste, aux qualités d'âme, de corps et d'esprit, qui se conforme aux règles du devoir et de la vertu. [...]
[...] Texte complémentaire : "La Chanson de Roland" Cette chanson, en vers, a été écrite au onzième siècle après Jésus- Christ. Elle raconte la bataille puis la mort de Roland, trahi par un chevalier de Charlemagne, qui lui a tendu un piège en prévenant l'armée Maure de son itinéraire. L'intérêt de ce texte est qu'il nous montre un héros d'un autre type que le héros moral du dix-septième siècle : le héros épique. Ce personnage, pourvu de forces morales, comme le courage et la bravoure, accomplit des exploits guerriers grâce à sa force spectaculaire. [...]
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