Madame Bovary est un roman de Gustave Flaubert paru en 1857. Il fit scandale la même année mais connu également un important succès en librairie. Lors du chapitre 12 de la seconde partie Madame Bovary s'abandonne à la rêverie.
Nous verrons alors comment ce rêve permet à Emma de s'évader de sa vie étroite et sans relief, notamment par la richesse du paysage et des objets. Mais bien que ce rêve soit le plus idyllique possible, on peut relever certaines fragilités qui annoncent un retour à la réalité (...)
[...] La dernière phrase le petit Justin, sur la place, ouvrait les auvents de la pharmacie illustre parfaitement le début d'une journée qui s'avère être la même qu'hier ainsi que celle de demain. Pour Madame Bovary, le cycle de journées ternes et monotones ne fait que recommencer. conclusion, nous pouvons dire que Madame Bovary est une femme qui désire s'échapper de sa vie plate et insipide. Pour cela elle s'adonne à la rêverie. Elle voyage alors dans des décors somptueux et colorés. Mais ce rêve touche à sa fin lorsque la monotonie la rattrape. S'en suit alors un retour à la réalité plein d'amertume. [...]
[...] Commentaire Madame Bovary, Flaubert, II Plan du commentaire: I. Emma s'évade à travers ses rêves II. Les indices qui annoncent un retour à la réalité Introduction : ____Madame Bovary est un roman de Gustave Flaubert paru en 1857. Il fit scandale la même année mais connu également un important succès en librairie. Lors du chapitre 12 de la seconde partie Madame Bovary s'abandonne à la rêverie. Nous verrons alors comment ce rêve permet à Emma de s'évader de sa vie étroite et sans relief, notamment par la richesse du paysage et des objets. [...]
[...] _ Madame Bovary arrive à nous illustrer son rêve d'évasion grâce à de nombreux détails tels que la palette de lieux et paysages qu'elle nous propose. En effet, l'énumération Du haut d'une montagne, quelque cité splendide avec des dômes, des ponts, des navires, des forêts de citronniers et des cathédrales de marbre blanc permet de rendre ce rêve le plus réaliste possible. Plus les décors seront nombreux et précis, plus Emma aura l'impression que le monde qu'elle s'est crée de toute pièce est bien réel. [...]
[...] __Pour finir, nous pouvons voir que la fin de ce passage se termine inéluctablement par la disparition du rêve de madame Bovary et donc, par un retour à la réalité. La conjonction de coordination mais est l'élément qui rompt complètement le rêve et qui ramène définitivement Emma à la réalité. Flaubert l'a fait revenir à sa vie ordinaire grâce à la conjonction de subordination quand suivit de l'utilisation de l'imparfait se mettait ronflait s'endormait blanchissait et ouvrait qui retranscrit la notion d'habitude. La présence de son enfant qui tousse ou bien de Bovary qui ronfle la ramène inconditionnellement à son statut de mère et épouse. [...]
[...] Au début de la rêverie Flaubert a recours à de l'imparfait pour décrire le paysage. Il utilise ensuite du conditionnel s'arrêteraient habiteraient promèneraient balanceraient serait contempleraient pour émettre un doute, une incertitude vis-à-vis de l'avenir. Cela rompt l'effet paradisiaque du rêve d'Emma. _ L La seconde faiblesse de ce rêve qui nous permet d'annoncer son évanouissement est le sentiment d'ennuie qui se dégage. En effet, l'utilisation de l'imparfait contribue à cette lassitude ; faisait surgissait se balançait se ressemblaient Ce temps traduit une habitude, une certaine routine. [...]
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