Commentaire composé sur "Le Prince" de Nicolas Machiavel. Après une courte biographie de l'auteur, vous y trouverez ainsi la présentation de l'oeuvre accompagnée d'une présentation ayant pour thème la Renaissance. Document entièrement rédigé de 1200 mots environ.
[...] - Les références à l'Antiquité. Ce texte commence par un long emprunt à l'écrivain latin Cicéron (mais le but de Cicéron était plus humaniste ) - Une remise en cause des fondements de la politique. La réflexion de Machiavel fait table rase de toutes les conceptions médiévales (droit divin, volonté de Dieu, idéal de la chevalerie, sens de l'honneur, système de droits et de devoirs entre suzerains et vassaux ) dont il faudrait être bien naïf pour croire qu'elles ne déguisaient pas en fait des rapports de force. [...]
[...] Simple allusion rapide à Achille et au centaure Chiron, mi-homme, mi-cheval. - l'explication du mythe (retour au présent de vérité générale, et retour des parallélismes et des répétitions). Les deux manières sont à présent présentées de manière neutre et équilibrée (l'une et l'autre ; l'une sans l'autre), la manière humaine n'est plus privilégiée. II. Le membre de phrase Puis donc qu'un Prince doit savoir bien user de la bête : conclusion partielle / transition. Par la conjonction donc, ce membre de phrase fait office de conclusion à la partie qui précède. [...]
[...] Le mot Prince est pris ici dans on sens étymologique : le premier celui qui est au pouvoir. ( Une leçon à l'usage des chefs d'état. Un texte argumentatif, comme l'indiquent les verbes au présent de vérité générale et les nombreux connecteurs logiques. Lecture : l'argumentation est serrée, une lecture lente, détachant bien les enchaînements logiques, est nécessaire pour en permettre la compréhension par un public qui découvre le texte. Jusqu'à l'une sans l'autre n'est pas durable. Un raisonnement (jusqu'à bien pratiquer la bête et l'homme). [...]
[...] La méchan(ceté) des autres est une excuse à sa propre indignité. Apologie du Cynisme. On peut toujours trouver des prétextes. Exemples du temps présent (donc au passé composé : nous ne sommes plus dans l'Antiquité). Apologie de l'hypocrisie. ( - Le ton, jusqu'ici très didactique, s'anime : il ne s'agit plus de convaincre mais de persuader (argument 1 ad hominem ; argument 2 d'autorité ; exagérations : jamais, infinis exemples ; marques d'insistance : combien de combien de ) Conclusion. - Une leçon de corruption morale. [...]
[...] La dernière phrase montre cependant que ce sont les qualités du renard dont Machiavel cherche à montrer les vertus à son Prince. Condamnation du Prince qui voudrait se montrer toujours chevaleresque ! Conclusion (Partant = c'est pourquoi). Il est permis au Prince de mentir et de tromper, de ne pas garder sa foi tenir parole). Une leçon de machiavélisme ( La foi n'est pas un absolu : elle dépend de causes qui peuvent disparaître, et elle entraîne des conséquences qui peuvent être nuisibles (tourne(r) à rebours). [...]
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