Louis XIV meurt en 1715 (« le roi de France est vieux », Montesquieu) après de très nombreuses années de règne. La France est sous la Régence de 1715 à 1723 année où Louis XV accède au trône jusqu'en 1774.
Ces cinquante-neuf dernières années sont marquées par une période de grande relance économique, d'expansion coloniale, de prestige culturel et de guerres. Lorsque Louis XVI est couronné, en 1774, il est encore très jeune et peu capable de gouverner un royaume comme la France. Il n'apporte aucune réponse face à la montée des contestations (...)
[...] Il existe trois censures différentes desquelles il faut obtenir un accord pour acquérir une permission et être publié légalement. La Sorbonne contrôle la bienséance religieuse, le parlement celle qui concerne la politique puis le Roi donne son accord en fonction de son bon vouloir. Subséquemment, c'est l'essor de la littérature clandestine : auteurs, imprimeurs, éditeurs, colporteurs et lecteurs clandestins. D'où les masques : anonymat, ironie, exil. La censure est accompagnée de persécutions : les livres sont brûlés et lacérés et les auteurs sont emprisonnés et torturés. La majorité des ouvrages des Lumières ont été interdits. [...]
[...] Mieux vivre : Louis XV tente une relance économique, c'est l'invention du billet de banque. Cette relance permet de mieux manger et de mieux se soigner (disparition de la peste). C'est l'apparition en France des premières industries : fer et charbon. Parallèlement, on assiste à un essor de la culture : on commence à lire et écrire, l'éducation est de plus en plus valorisée, le nombre de livres publiés augmente tout comme le nombre de spécialistes laïques de l'édition. Les inchangés : censure et condamnations La situation matérielle de l'écrivain est difficile. [...]
[...] Le 14 juillet 1789. La révolution apporte avec elle de nombreuses innovations dans les institutions : la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, le droit de vote masculin (et donc la proclamation de la première République), l'abolition des privilèges, l'affirmation de la liberté de penser, de s'exprimer . Bien que la majorité des philosophes des Lumières soient décédés lors de la Révolution Française, ce sont leurs idées qui sont adoptées par les révolutionnaires. Malgré tout, la crise économique s'aggrave (les révolutionnaires ont donné des idées aux esclaves qui tentent une rébellion, le prix du sucre augmente donc considérablement). [...]
[...] Il n'apporte aucune réponse face à la montée des contestations. La Révolution a tout d'abord des causes économiques : la famine est de retour dans les campagnes et un hiver particulièrement froid détruit définitivement les cultures. Une première révolution paysanne monte sur Paris. Puis, le soulèvement est peu à peu encadré par une élit intellectuelle et politique. Le symbole du soulèvement reste la prise de la Bastille (qui assure la libération du marquis de Sade, un philosophe des Lumière connu pour ses écrits osés). [...]
[...] Faire du combat de la raison une fête (Barthes). Les Lumières, le combat des passions Les Lumières ont cependant un autre visage, leur siècle est aussi celui du libertinage. Contrairement au XVIIe siècle où la vie terrestre était perçue comme une épreuve à surmonter pour obtenir le salut de son âme, le XVIIIe prône le bonheur ici et maintenant (épicurisme). Ils réhabilitent tout ce qui avait été banni : le plaisir est bon et les passions sont saines. Le libertinage au XVIIIe correspond à l'affirmation de ses libertés (aucune autorité au-dessus de sa propre conscience), à l'expression de la séduction et des rapports amoureux (particulièrement physiques). [...]
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