Cours de littérature relatif à l'étude de l'Hymne à Vénus de Lucrèce. Vous y trouverez une biographie de Lucrèce, l'architecture de son unique oeuvre, le De Rerum Natura, la traduction de l'Hymne à Vénus, le premier texte du De Rerum Natura, et son commentaire.
[...] Lucrèce est passionné par le sujet. Il décrit à la fois la nature des choses et ses mystères. Il espère que le lecteur aura du plaisir à lire son œuvre. Lucrèce est conscient de l'énormité de sa tâche mais il le fait dans la joie et dans l'amour. Ce texte nous donne également des renseignements sur Lucrèce. Il semble être l'homme des conflits. Pour lui l'amour est une violence, une blessure perculsae »l.13, incutiens l.19). L'amour est un piège, une prison : bref, une folie. [...]
[...] Quand le corps meurt il ne reste plus rien. Le chant lui, est consacré aux simulacres avec le problème de la connaissance. Le chant 5 raconte l'histoire de l'univers et le progrès humain. Pour Lucrèce les dieux ne sont pas intervenus. Enfin, dans le chant Lucrèce essaye d'expliquer tous les phénomènes effrayants de l'univers. Il n'y a pas de conclusion au livre. Cet arrêt brutal peut appuyer l'hypothèse du suicide. III) Traduction de L' Hymne à Vénus début du De Rerum Natura Mère des descendants d'Enée, charme des dieux et des hommes, mère nourricière, Ô Vénus qui peuple la mer, qui porte les navires, qui peuple les terres revêtues de moisson, puisque c'est par toi que toutes les espèces d'être vivant sont conçues et après leur naissance voient la lumière du soleil. [...]
[...] Avant Socrate on appelait philosophes ceux qui s'intéressaient à l'explication du monde sans la religion. Dans Natura il y a deux idées : Lucrèce veut parler de ce qui existe mais aussi l'origine des choses (cf. nasco en latin signifie naître). L'époque Lucrèce vit vers 50 ans avant JC. Cette époque était troublée par la guerre civile et par la corruption des hommes forts qui voulaient le pouvoir (Pompée, César, Catilina Le premier triumvirat était mis en place avec Pompée, César et Crassus. [...]
[...] Enfin dans ce passage nous retrouvons le paradoxe de l'invocation : il faut faire la différence entre religion (qu'il rejette) et le mysticisme (croire qu'il y a un au-delà des choses, quelque chose de supérieur). Il est alors évident que Lucrèce est un mystique, on peut parler de panthéisme (croire qu'il y a une force partout, ici ce n'est pas Dieu mais le plaisir). Nous sommes à une époque d transition. Lucrèce est quand même marqué par la religion, sans y croire. Tous doutent. Ce texte est contraire à l'épicurisme : c'est déjà une prière. Ce désir sexuel apporte la douleur (cette passion ne fait pas partie de l'épicurisme). [...]
[...] IV) Commentaire de l' Hymne à Vénus Lucrèce est un philosophe matérialiste qui décide d'écrire un livre sur la nature. Il débute par une prière à Vénus (acte paradoxal pour un matérialiste), donnant l'occasion au poète de dévoiler son projet philosophique et poétique. a. La prière Le texte a toutes les caractéristiques d'une prière. Tout d'abord il s'adresse à la déesse, Te, dea diva et cela rappelle la qualité de la destinataire. On nous donne aussi les caractéristiques de la destinataire : mère des Romains, mère nourricière, qui peuple terres et mers. [...]
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