Lors de la première lecture, une impression de désordre, de légèreté, et de joie émane du poème. Cela est du au fait que dans la première strophe, le nombre de rimes dans les vers varient et ne correspondent à aucun rapport logique. En effet on constate que les rimes sont disposées dans cet ordre : 6 ; 10 ; 8 ; 10 ; 10 ; 12. De plus les sonorités en [é] sont des vocaliques ouvertes qui se retrouve dans la « légèreté » et donc le rapprochement se fait aisément (...)
[...] Ce poème établit un va et vient entre le descriptif et le narratif, l'extérieur et l'intérieur, les perceptions et les actions. Il apparaît cependant un mouvement dans un ensemble plutôt caractéristique de l'observation. Lors de la première lecture, une impression de désordre, de légèreté, et de joie émane du poème. Cela est du au fait que dans la première strophe, le nombre de rimes dans les vers varient et ne correspondent à aucun rapport logique. En effet on constate que les rimes sont disposées dans cet ordre : 6 ; 10 ; 8 ; 10 ; 10 ; 12. [...]
[...] Il passe de soleil à clair puis de tinte à cloches Nous pouvons donc imaginer un jeu de mot entre teinte et tinte qui lient la lumière au son. Cette métaphore opère un déplacement entre l'objet et le sujet et entre l'animé et l'inanimé. Dans la deuxième strophe, au vers 11 le pronom possessif sa est utilisé pour désigner une chanson. Or si le poète avait été actif ce serait le pronom possessif ma qui aurait été employé. Les mots comme oreilles son tinte bruit indiquent que le poète est réceptif aux sons qui l'entourent ainsi qu'à tous ce qui s'y passe. [...]
[...] On constate d'ailleurs que le titre du poème est La lucarne ovale. La lucarne est une sorte de fenêtre et le fait que le poète s'ouvre vers le monde extérieur petit à petit illustre bien l'idée que contrairement au début, où aucun paysage n'est décrit, un certain paysage commence à se dessiner : la vigne verte vers 22. Prêt à se diriger vers ce qui est annoncé mais non nommé vers vous Au fur et à mesure qu'il organise ses émotions et ses sentiments, dans un mouvement inverse, la nature n'est toujours pas domptée le soleil éparpillé au vers 21 le montre bien. [...]
[...] Les notes ne sortent plus de la personnification de ses émotions mais de sa bouche C'est encore l'idée de mouvement qui s'amplifie par la force et la déraison Partout des notes folles Qui sortent je ne sais comment vers 15 et 16 Cette strophe appartient au paradigme du réveil et de la liberté retrouvée comme un matin de printemps. Même les sons ne secouent plus la maison mais se dispersent pour aller partout et à tous vents Ces mots ont une connotation de liberté, déjà ressentie à la première lecture. Ils laissent aussi entendre que l'auteur adopte un comportement pareil à celui d'un enfant. Cet entrain spontané annonce la jeunesse retrouvée, voire même le sentiment d'évasion et la légèreté. [...]
[...] En regard de la première strophe, c'est le soleil qui lui a ouvert les yeux depuis le ciel, donc vous serait le soleil, personnalisé en amoureux. Dans ce poème, Pierre Reverdy fait un clin d'œil à la religion dans laquelle il a été éduqué. Il allie légèreté et gaieté pour décrire un personnage qui au fil du poème s'ouvre au monde qui l'entoure et devient auteur de ce qu'il décrit. [...]
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