Dans cette fable, l'auteur met en lumière l'opposition entre deux personnages et deux conceptions différentes de la vie.
En 1ère partie, nous verrons ce qui oppose le loup au chien, d'un point de vue physique et moral, puis en 2e partie, ce qui les oppose dans leur mode de vie. En conclusion, nous expliquerons le choix final du loup (...)
[...] Le Chien, conscient des intentions probables du loup, détourne la situation à son avantage car il a peur du Loup. Le Chien sous-entend que si le Loup est maigre, c'est de sa faute : il ne tiendrait qu'à vous Alors, il se présente en conseiller et en sauveur. Il le flatte en utilisant l'hyperbole Beau Sire pour éviter une lutte. En utilisant les mots aussi gras que moi le Chien espère provoquer l'envie. Il insiste sur la médiocrité des conditions de vie du Loup et de ses pareils, ceux qui vivent dans les bois : misérables, cancres, hères, pauvres diables dont la condition est de mourir de faim Là encore, l'auteur utilise des termes que l'on peut attribuer à des humains. [...]
[...] Cela coûte beaucoup au chien d'avouer sa réelle condition. Le terme attaché représente l'entrave à la liberté et cela interpelle aussitôt le loup qui demande plus de précision : vous ne courez donc pas où vous voulez ? Et le Chien est obligé d'avouer que ce n'est pas toujours le cas, mais qu'importe Ceci est une marque de faiblesse du chien, il minimise encore les faits. Le Loup prend conscience des conditions de vie du chien. Se priver de liberté au détriment d'un trésor c'est-à-dire de nourriture. [...]
[...] Ils n'ont en commun que la ruse car le Loup essaie d'amadouer le Chien car il est conscient de sa faiblesse et le Chien qui a peur du Loup, détourne la situation à son avantage. Les deux thèmes abordés sont la servitude et la liberté. Le chien est asservi par intérêt, par le besoin vital de nourriture. Il travaille pour survivre. Il doit obéir et travailler au détriment de sa liberté. Sa supériorité sur le loup est uniquement matérielle. Ce qui fait la force du loup, c'est qu'il est maître de son destin et pour lui, la liberté est la plus importante même s ne mange pas toujours à sa faim. [...]
[...] Il donne en fait la définition d'un chien de garde. Ce salaire consiste en reliefs de nourriture, c'est-à-dire des restes et le chien appuie sur la corde sensible du Loup en utilisant à deux reprises le mot os : os de poulets, os de pigeons Il évoque aussi l'affection qu'il recevra : mainte caresse Le Loup se forge déjà une idée. Cela veut dire qu'il est intéressé mais il a trop faim pour être réaliste. Un événement va tout bouleverser. Le Loup aperçoit le col pelé du chien. [...]
[...] Dans cette fable, l'auteur met en lumière l'opposition entre deux personnages et deux conceptions différentes de la vie. En 1ère partie, nous verrons ce qui oppose le loup au chien, d'un point de vue physique et moral, puis en 2e partie, ce qui les oppose dans leur mode de vie. En conclusion, nous expliquerons le choix final du loup. LES ANIMAUX Le Loup est le personnage dominant de la fable. Son nom figure en 1er dans le titre. Il est aussi décrit le 1er et c'est de lui dont l'auteur parle en dernier. [...]
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