Cette fable intitulée Le loup et l'agneau est la fable X extraite du livre I publié en 1668. Son auteur est Jean de La Fontaine (1621-1695), poète français du 17e siècle, très connu pour ses fables et morales, mettant souvent en scène des animaux.
Son appartenance au milieu de la nature, il a été Maître des Eaux et Forêts, lui a fourni de nombreuses idées et en personnifiant des animaux, il a dénoncé les abus de la Société du 17e siècle (...)
[...] LA MORALE raison du plus fort est toujours la meilleure». Le terme «raison» est ici ironique car le loup a tort et c'est l'agneau qui a raison. Si le loup a gagné c'est par la force et la raison pour lui n'a pas d'importance. Sa force lui sert de raison. Dans cette fable, La Fontaine a personnifié les animaux pour dénoncer l'injustice, notamment celle du Roi qui a commis des injustices, et comme la tyrannie fait semblant d'être juste, elle a recours à la force qui est sa puissance. [...]
[...] L'agneau, toujours logique, dit qu'il n'a pas de frère. Il démonte à chaque fois les arguments du loup. Donc son 4e argument est d'accuser un de sa race, un autre agneau. Puis, il généralise et accuse les bergers et les chiens, mais cet argument est hors sujet et n'a pas de rapport avec l'agneau. La conclusion de son argumentation est qu'il doit se venger et le manger. Ici le loup ne fait pas régner la justice puisqu'il se venge et justice et vengeance sont opposées. [...]
[...] Son argument correspond à un raisonnement logique ; leurs positions et le sens du courant de la rivière. L'agneau est en dessous du loup, donc il ne peut pas salir son eau et il a donc raison. Mais le loup est de mauvaise foi. Il sait qu'il a tort mais il insiste : la troubles». Le raisonnement de l'agneau est la vérité. Alors le loup avance un 2ème argument et n'essaie plus de défendre son 1er argument car il sait qu'il n'est pas valable. [...]
[...] Dans cette fable, on assiste à un combat entre la force et la raison. Cette fable comporte des vers de longueurs différentes ainsi que des rimes plates, croisées et embrassées. Ici la morale est explicite dès les 2 premiers vers. LE TITRE Le loup est cité en 1er dans le titre. Il symbolise le mal ; c'est le prédateur et il représente la force. L'agneau symbolise quant à lui, le bien et l'innocence ; c'est la proie. LES ANIMAUX L'agneau est le 1er à apparaître. [...]
[...] On sait qu'il a faim, il est à jeun, il est plein de rage et est défini comme une bête cruelle, un animal. Il y a opposition entre ces deux animaux : l'agneau se rapproche du comportement humain (il se désaltère) alors que le loup du comportement animal (il s'abreuve). Mais le loup a besoin de se donner une raison pour manger l'agneau et il se met à parler. LE DIALOGUE ENTRE LES 2 ANIMAUX Dès le début du dialogue, il s'agit de L'AGNEAU et LE LOUP. Ce ne sont plus des anonymes. Le dialogue prend la forme d'un procès. [...]
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