Lorenzaccio, Alfred de Musset, fonctions, scène 3, acte III, théâtre, Lorenzo
La scène 3 de l'acte III issue de la pièce écrite par Alfred de Musset, Lorenzaccio, est un passage central, et même charnière de l'œuvre. Dans cette scène on retrouve Lorenzo et Philippe Strozzi dont le dialogue amène à se pencher sur la psychologie du premier, qui y est mis en lumière. La question nous exhorte à nous demander en quoi il y a un changement de situation dans cette scène 3 de l'Acte III puis à en analyser son impact d'abord sur la suite de la pièce, puis sur le lecteur.
[...] En effet, Lorenzo n'est plus l'image de dépravation qu'il lui est donné de voir avant l'acte III. Au contraire il devient plus digne d'estime car motivé par une tâche noble qui est de mettre fin à un régime tyrannique. ON perçoit toute l'ampleur tragique du personnage, vertueux dans son passé et incapable de se détester du vice qui le ronge. Il a fait un sacrifice de sa vertu. On peut donc constater l'importance de la scène 3 de l'acte III dans Lorenzaccio, indispensable à la bonne compréhension de la complexité du personnage éponyme. [...]
[...] Quelles sont les fonctions de la scène 3 de l'acte III ? La scène 3 de l'acte III issue de la pièce écrite par Alfred de Musset, Lorenzaccio, est un passage central, et même charnière de l'œuvre. Dans cette scène on retrouve Lorenzo et Philippe Strozzi dont le dialogue amène à se pencher sur la psychologie du premier, qui y est mis en lumière. La question nous exhorte à nous demander en quoi il y a un changement de situation dans cette scène 3 de l'Acte III puis à en analyser son impact d'abord sur la suite de la pièce, puis sur le lecteur. [...]
[...] Lorenzo n'en devient que plus tragique. La scène 3 de l'acte III a un impact fort sur la suite de la pièce puisqu'elle annonce sa fin. En effet, Lorenzo lance un pari aux Républicains en avouant son intention de tuer Alexandre à Philippe Strozzi. Il pense qu'ils ne feront rien pour reprendre le pouvoir, une fois le duc assassiné. L'acte V confirmera ses dires puisque l'inaction des Républicains laissera Côme de Médicis succéder à Alexandre. C'est là tout le sens de la pièce : l'action de Lorenzo, qui lui a coûté sa vertu et finalement sa vie, n'a servi à rien. [...]
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