Devoir de Littérature synthétisant le roman réaliste et le roman naturaliste. Vous y trouverez à titre d'illustrations des idées, de nombreuses références à des livres d'auteurs célèbres.
[...] On ne peut pas classer les auteurs dans une réelle école et on ne peut pas dire que le réalisme est une école. Il est en effet un mouvement très dur à cerner. En fait, on pourrait dire que réalisme est une école intermédiaire, ce dont les auteurs ont conscience. Mais c'est une étiquette un peu facile pour qualifier leur style d'écriture mais il vrai que le réalisme ne représente qu'une petite période du romantisme. Mais évidemment, le romantisme et son imagination sont définitivement rejetés, ainsi que l'engagement de l'artiste dans la vie politique. [...]
[...] Ils viennent de la petite bourgeoisie de Province. Les réalistes esthètes : ils n'ont jamais été affiliés à l'école réaliste, ils sont raffinés et leur style est complexe. Ils viennent d'un milieu aisé et n'écrivent pas pour vivre. Leurs principaux représentants sont Flaubert et les Goncourt. Les relations entre ces deux groupes ne sont pas excellentes, surtout sur la question du style. Madame Bovary sera la bible des réalistes esthètes mais Duranty va l'éreinter en disant que c'est un livre de nature romanesque stylisée. [...]
[...] Ces romans sont construits à partir d'une thèse philosophique qui donne naissance à un récit de fiction. Le sous titre de Bouvard et Pécuchet est défaut de méthode dans les sciences”, ce qui montre que ce roman touche un des grands problèmes humains, ainsi que ceux du bonheur, de la religion et de la folie. Ce ne sont pas des intrigues philosophiques. Les romans purs et simples : avec Madame Bovary, Salammbô, L'Education Sentimentale et Herodias. On retrouve dans ces romans le programme du roman réaliste. [...]
[...] - Changement de la narration A la vérité, dans les romans réalistes le fil directeur de la narration commence à se distendre : c'est maintenant une succession de scènes reliées par le fil narratif qui n'est plus le moteur de l'action mais qui est devenu secondaire, la vie même du personnage ne construit plus le récit. Cela démontre que les romanciers n'ont plus envie d'écrire mais ils ont plus envie de décrire, d'expliquer et d'analyser. En 1804, dans une préface, Jules Goncourt définit son idéal romanesque : il ne faudrait pas trop d'intrigues et une action simple qui ne se termine pas par une mort, cette dernière étant rejetée car elle est trop méprisable. Jules Goncourt estime que l'aventure a été épuisée par ceux qu'il appelle les “grands imaginateurs”, à savoir, Souillée et Sue. [...]
[...] Flaubert garde tout de même le discours direct pour des scènes psychologiquement très importantes. Dans Salammbô du discours est retranscrit en discours indirect libre. Le retrait du monde est aussi caractérisé par l'apparition d'un nouveau type de narrateur qui est toujours omniscient et discret mais qui doit se retirer du récit. C'est ce que Flaubert appelle le “dogme de l'impassibilité”, ce qui serait plutôt de l'impressionnabilité. Le narrateur ne doit jamais apparaître dans son récit, il ne doit pas avoir d'engagement personnel par rapport aux personnages, et il ne doit pas émettre de jugement. [...]
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