Dossier de littérature composé de trois lectures analytiques sur le thème : l'argumentation au service des Lumières. Philosopher comporte des risques : il faut parfois s'exiler comme Voltaire ou Rousseau, déjouer la censure, exercée par les pouvoirs religieux et politiques qui cherchent à interdire certaines oeuvres critiquant le régime. Ainsi, dans le Mariage de Figaro, Beaumarchais dénonce la censure à travers un monologue de Figaro. C'est pourquoi souvent, les philosophes des Lumières s'arrangent pour publier sous un pseudonyme, créer une fiction qui fait parler des étrangers (Montesquieu), ont recours à l'implicite (La Fontaine).
[...] Le dernier paragraphe est très ironique, le registre est polémique car Montesquieu veut susciter l'indignation du lecteur face à la complicité hypocrite des rois et de la religion dans l'esclavagisme. II. Les arguments avancés pour le faux éloge. Ligne 3 à 5 arguments logiques d'ordre historique (à première vue ils découlent de la raison, il s'agit d'employer des hommes pour défricher les terres découvertes, cependant on note le "Ils ont dû mettre en esclavage)) Ligne 6 à 7 argument logique (démarche scientifique pour prouver que si ils n'utilisaient pas les esclaves, les blancs devraient payer le sucre plus cher) Ligne 7 à 9 arguments ad hominem d'ordre racial, particulièrement ridicules et absurdes: aucun rapport entre la forme du nez d'une personne et la compassion qu'on peut avoir pour elle) Ligne 10 à 11 arguments ad hominem d'ordre religieux, il utilise la religion pour justifier l'esclavagisme Dieu n'a pas mis d'âme "surtout bonne" dans "un corps tout noir") Ligne 12 à 18 arguments par analogie (selon l'esclavagiste, la couleur de peau est liée au statut humain: les peuples d'Asie ont une plus grande considération/ attirance pour les blancs que pour les noirs; le peuple égyptien avaient pour coutume de tuer les roux alors qu'ils étaient très philosophes -sous-entendu l'esclavagisme des noir est moins cruel que l'assassinat des roux-. [...]
[...] Ses pouvoirs : " il lui fait croire que trois ne sont qu'un " (la trinité) Ligne 33, " que le pain qu'on mange n'est pas du pain " (le corps du christ) Ligne 33 " que le vin n'est pas du vin " (le sang du christ) Ligne 34. II. Les références à l'Orient A. Références Les noms des personnages : Rica et Ibben Ligne 1. La ville d'où ils sont originaires : "Ispahan" Ligne 1. La date : " le 4 de la Lune de Rebiab 2 " Ligne 35. La comparaison entre Paris et Ispahan Ligne 4. [...]
[...] Conclusion: Les philosophes des Lumières dénoncent et contestent dans le but de faire appliquer de nouvelles valeurs, comme la liberté de penser et de publier, le pluralisme religieux, le droit à l'éducation, la foi dans la science, le développement de l'économie, le progrés, la paix dans le monde, le bonheur . L.A axiale 1 Lettre 24 des Lettres Persanes de Montesquieu. Introduction: L'auteur Montesquieu (1689-1755) était un magistrat et écrivain français, un célèbre philosophe des Lumières. Il voyagea beaucoup et écrivit de nombreux mémoires, de romans parmi lesquels : Lettre persanes (1721), de Pensées et d'ouvrages d'analyse tel que De l'Esprit des Lois. [...]
[...] Critiquer la société française en se cachant : moyen d'échapper à la censure. III. La critique de la société française A. La critique des français. Une vie trop agitée : champ lexical : " mouvement continuel " Ligne 1 " ils courent, ils volent " Ligne 10, " un bel embarras " Ligne 7. La brutalité, le manque de courtoisie "qu'on m'éclabousse des pieds jusqu'à la tête" Ligne 13 " les coups de coude Lignes 14 et 16 : grandes phrases avec succession de verbes d'actions et de propositions : rapidité. [...]
[...] Il utilise de cette façon l'antithèse, qui est le mode d'expression le plus apte à dénoncer un état social dont les contraintes le scandalisent. Conclusion: Ce texte très vibrant dénonce la misère du peuple, l'injustice humaine. Il est une charnière et permet la fin du Discours. Cette société civile va entraîner des conséquences de plus en plus catastrophiques: la création de lois, la justice. Pour qu'elles soient respectées, on crée les magistrats, la police, un gouvernement où un homme est devenu despote. [...]
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