Cours de licence 1 de Lettres Modernes sur la littérature du XXème siècle. Il retrace les bouleversements qui se sont produits dans cette littérature grâce à de nombreux extraits de textes expliqués. La littérature du XXème siècle s'exprime par le mal-être d'une société en pleine expansion qui, ayant souffert de deux guerres mondiales, revendique légitimement un renouveau.
[...] Ce terme est tiré de la poétique d'Aristote et définit l'œuvre d'art comme une imitation du monde tout en obéissant à des conventions. Le dadaïsme est également un courant marquant du 20ème siècle, c'est un courant intellectuel et artistique d'essence subversive qui apparaît aux Etats-Unis et reçoit son nom : dada, trouvé au hasard dans un dictionnaire. Ce mouvement fait également son apparition à Zurich en 1916. C'est un mouvement qui rayonne à travers toute l'Europe jusqu'en 1923 et exerce une influence décisive sur divers courants d'avant-garde. Ce mouvement ne définit aucun programme artistique particulier. [...]
[...] Le 20ème siècle est un siècle en pleine mutation. La fin toujours tragique ne laisse entrevoir aucune lueur d'espoir, l'homme est souvent incapable de maîtriser ses passions et se laisse glisser sur le chemin de la déchéance. On ne dit jamais les choses telles quelles sont mais on les suggèrent, c'est au lecteur de découvrir et de dégager l'essence même du texte. Ces histoires ne sont pas innocentes ou anodines elle possèdent un fond philosophique sur la condition de l'être dans le monde et notamment la place de l'homme par rapport au temps. [...]
[...] On ressent cela chez beaucoup d'auteurs du 20ème siècle. La représentation de ces tourments sont très présent chez Gide dans l'Immoraliste, œuvre remplit d'exotisme, où la mort l'emporte sur la passion. La passion ne peut être vécut sans souffrance. On pense survivre et soudain le néant. Baudelaire, poète du 19ème siècle écrivit un poème, l'Horloge, sorte d'apologie du temps qui s'adresse aux hommes de toutes les époques et peut être encore plus de nos jours car l'homme ne prend plus le temps de vivre puisqu'il doit faire face à une société de plus en plus exigeante de l'individu : ( ) Trois mille six cents fois par heure, la Seconde Chuchote : Souviens- toi ! [...]
[...] La mort devient libératrice. Les personnages n'attendent plus rien de la vie, c'est le cas des protagonistes de La Grande Peur dans la montagne dans laquelle il y a une atmosphère étrange, oppressante. On constate également que les évènements partent le souvent d'une banalité pour finir dans un engrenage qui laisse place au désespoir. Le rapport est bien établit avec le roman de Jean Giono Un roi sans divertissement, l'auteur écrivit : Le livre est parti parfaitement au hasard, sans aucun personnage. [...]
[...] L'horreur est à son comble. Dans son accusation Picasso exprime le saisissement, la douleur et le sentiment de deuil déclenché en lui par cet évènement. Les distorsions et les ruptures des formes, la réduction du tableau au noir et blanc, expriment l'horreur face à une destruction insupportable. Hommes et animaux y sont réduits à un cri. Picasso déclara : Qu'est-ce que vous croyez que c'est un artiste ? Un imbécile qui n'a que des yeux ? La peinture n'a pas été inventée pour décorer les appartements. [...]
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