Intro : À l'heure des autoroutes, des TGV, des GPS, et d'Internet, le détour est vécu comme une perte de temps insupportable. Aller droit au but semble être une règle, une norme admise par tous. Pourtant, le détour est une modalité du voyage, de l'action, du raisonnement, du discours. Le détour, même au risque des pertes qu'il peut engendrer, apprend et enrichit. Il peut être un art de vivre. C'est ce que nous étudierons à l'aide de ces documents :
- Document 1 : « Paysages en mouvement » de Marc Desportes,
- Document 2 : « Emile ou De l'éducation » de JJ.Rousseau,
- Document 3 : « Ma bohème » de A.Rimbaud,
- Document 4 : chanson la « Paresseuse » de Bénabar,
- Document 5 : « Le guide du routard ».
Problématique : Est-il possible qu'un voyage sans détour soit formateur ?
Nous verrons dans un premier temps les détours effectués lors d'un voyage puis dans un second temps nous aborderons le voyage intérieur, c'est-à-dire la découverte de soi-même, l'expérience (...)
[...] Pour le parallèle avec une œuvre concernant l'expérience acquise par un voyage à détours, on peut penser à L'Odyssée d'Homère en parlant du voyage d'Ulysse pour aller d'une ville à une autre peu éloignée, pour finalement faire de nombreux détours physiques. Mais Ulysse a également fait un voyage intérieur qui l'a rendu plus fort après la rencontre de nombreux étrangers, ce qui n'était pas prévu au départ, de même que la durée du voyage. Le détour par le voyage permet donc de gagner en expérience de part les différents événements rencontrés. [...]
[...] A partir de l'évolution des modes de transport, l'auteur en déduit l'impact sur l'environnement mais aussi sur nous-même . De ce fait, le chemin de fer contraint le voyageur à porter au loin son regard, les abords immédiats de la voie défilant trop vite pour qu'il puisse les figer. La voiture est par conséquent préférable afin de pouvoir partir et s'arrêter quand on en a envie. A l'inverse, dans les documents 2 Emile ou De l'éducation de Rousseau et 3 Ma bohème de Rimbaud, ceux-ci mettent en avant l'errance à pied. [...]
[...] C'est ce que nous étudierons à l'aide de ces documents : - Document 1 : Paysages en mouvement de Marc Desportes, - Document 2 : Emile ou De l'éducation de JJ.Rousseau, - Document 3 : Ma bohème de A.Rimbaud, - Document 4 : chanson la Paresseuse de Bénabar, - Document 5 : Le guide du routard Problématique : Est-il possible qu'un voyage sans détour soit formateur ? Nous verrons dans un premier temps les détours effectués lors d'un voyage puis dans un second temps nous aborderons le voyage intérieur, c'est-à-dire la découverte de soi-même, l'expérience. Les détours effectués lors d'un voyage. Le voyage est tout d'abord une rencontre humaine, un cheminement vers soi et une quête de l'autre grâce au détour de l'ailleurs. [...]
[...] Emile ne comprend pas le fait qu'on ne puisse pas avoir la curiosité de connaître/contempler telle ou telle chose. Il conclut en disant que si l'on veut voyager il faut aller à pied et non en chaise de poste afin d'effectuer n'importe quel détour qui peut nous être utile. Dans le second document il est question d'un jeune homme, Rimbaud qui ne cesse de fuguer afin de fuir un milieu étouffant et conformiste, en soit, la fuite du quotidien et de la routine. [...]
[...] Conclusion : A partir de l'analyse de ces 5 documents, on peut en conclure qu'il est plus intéressant de voyager à pied pour les personnes aimant profiter de la ballade et de ne pas avoir une mesure du temps. La randonnée est en cela, très intéressante. Elle permet des détours et l'on a pu voir que les personnages subissant les péripéties de l'aventure, sortent bien souvent changés de leur voyage. Un voyage sans détours sera sans doute moins formateur qu'un voyage pris avec divers cheminements. [...]
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