Le conte est au départ une littérature orale. C'est un genre issu de la tradition qui emprunte ses thèmes des récits mythiques, de la religion. Ils sont le plus souvent adressés à tous, à une communauté. La forme orale a engendrée beaucoup de variations selon les conteurs, les cultures, les régions. L'apparition des formes écrites changent le statut du conte ; la plupart sont écrits en vers, puis en prose comme ceux de Perrault qui rapportaient les contes que lui racontait sa grand-mère (...)
[...] Il y insère des événements historiques et autobiographiques. Les thèmes récurrents sont la religion, la Mort, les sentiments contre la raison (les personnages choisissent souvent leurs sentiments au détriment de la raison), l'évolution, le jeune homme éconduit (sujet autobiographique), la mise en vie des objets ou des animaux, les femmes C2 : Poucette, Le vilain petit canard, Les habits neufs de l'empereur C3 : Le petit soldat de plomb, La petite sirène, La petite fille aux allumettes Les frères Grimm (Jacob 1785-1863 ; Wilhelm 1786-1859) Auteurs allemands, ils écrivent ensemble un recueil de contes en deux volumes qui regroupe les contes germaniques, destinés à tous. [...]
[...] On y explore des mondes imaginaires, et on se constitue une première culture partagée, et la connaissance des grands thèmes (vie, mort, rites de passage, dépendance et liberté) ainsi que des grands thèmes (bestiaire traditionnel, héros des principaux contes). On peut prendre en compte les aires régionales ou les aires culturelles des enfants étrangers afin d'effectuer des rapprochements manifestant le caractère universel de la culture des contes. [...]
[...] Sa situation temporelle est dans le passé, il contient notamment beaucoup d'ellipses, et semble s'intégrer totalement dans le mythe et les légendes. Sa place spatiale est peu précise, elle s'inscrit dans une communauté, avec les codes et les règles de la société, sans pour autant être réellement décrite. Bruno Bettelheim est un psychanalyste qui travaille avec des enfants ayant des grosses difficultés familiales. Il veut les guérir par le conte. C'est une méthode freudienne, qui semble avoir des effets positifs. [...]
[...] Propp, folkloriste russe, définit le conte merveilleux comme une succession de 31 fonctions. Les plus importantes, celles qu'on retrouve la plupart du temps, sont l'éloignement des parents (Le petit poucet, Le petit chaperon rouge), la rencontre d'un agresseur, le méfait ou le manque (d'époux, d'enfant, de richesse la tâche difficile ou le combat, la réparation du manque ou du méfait, et la récompense finale. La fonction ne tient pas compte des motivations psychologiques, conscientes ou inconscientes, de celui qui agit, ni même de sa nature. [...]
[...] On retrouve une notion de contrat chez Grimm, Cendrillon a promis à sa mère mourante qu'elle serait gentille, en échange de sa protection. Chez Perrault le conte est plus merveilleux avec la présence de la fée marraine et de la citrouille ; chez Grimm les adjuvants de Cendrillon sont de petits oiseaux qui l'aident à accomplir les tâches difficiles, et c'est près de la tombe de sa mère qu'elle trouve des vêtements pour s'habiller pour le bal. La réécriture de C.Bergeron s'intitule Cendrillet. [...]
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