La littérature a souvent été employée pour exposer des prises de positions, notamment aux siècles précédents et a pu permettre de changer les mentalités. En effet, elle est un miroir de la société, elle diffuse et explique des idées et est un témoin de l'histoire.
En premier lieu, en agissant tel un miroir de la société, la littérature permet de dénoncer les injustices sociales. Ainsi Geoge Sand, comme à travers Indiana, transmet sa révolte contre « l'injustice et la barbarie des lois qui régissent encore l'existence de la femme dans le mariage, dans la famille et la société » (préface à ce roman) (...)
[...] La littérature a donc souvent d'autres buts que celui de lutter contre les inégalités. Pour finir, de nos jours, le livre, en plus de ne pas être accessible à tous (par problème d'argent ou d'analphabétisme), a perdu de l'importance. Il n'est plus le seul média, de plus en plus concurrencé par la télévision, le cinéma et internet. La persuasion par l'image est souvent beaucoup plus efficace. Ainsi un film comme Une vérité qui dérange d'Al Gore a eu plus d'impact sur le grand public à propos de l'environnement qu'aucun livre n'aurait pu avoir. [...]
[...] Mais la littérature est-elle vraiment une bonne arme contre les inégalités ou les abus humains ? On s'attachera d'abord à observer que l'écrivain poursuit souvent un but moral et politique et qu'il peut parfois faire évoluer les idées. Néanmoins, on verra ensuite que le livre est confronté à plusieurs obstacles. La littérature a souvent été employée pour exposer des prises de positions, notamment aux siècles précédents et a pu permettre de changer les mentalités. En effet, elle est un miroir de la société, elle diffuse et explique des idées et est un témoin de l'histoire. [...]
[...] Le conte philosophique Candide de Voltaire véhicule des valeurs de tolérance, et dénonce l'esclavage en usant du registre polémique ; tout comme Montesquieu dans son essai De l'esprit des lois. Ce dernier texte influença la rédaction de la Constitution française de 1791 et même la Constitution des Etats-Unis d'Amérique. Ces philosophes ont revendiqué les libertés fondamentales et le droit naturel, et La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen s'en est inspirée. Dans ces cas là, la littérature a donc été une excellente arme contre les inégalités. [...]
[...] Pensez-vous que la littérature soit une bonne arme contre les inégalités ou les abus humains ? Quel(s) genre(s) et quel(s) registre(s) vous semblent les plus efficaces ? Analyse du sujet : Termes clés : - littérature : œuvres écrite dans un souci esthétique, artistique : puiser les exemples dans la littérature narrative (roman, conte, nouvelle), théâtrale (comédie, tragédie, drame ) la poésie (en vers, vers libres ou prose), les genres argumentatifs comme l'essai, le discours, le pamphlet - épée arme : images à interroger avant de se lancer dans la recherche d'exemples ; elles renvoient à la fonction de la littérature de combat : les analyser sur brouillon met sur la voie de l'argumentation. [...]
[...] Cependant, un livre a-t-il déjà changé, ou changera-t-il le monde ? Il semblerait que non, puisque la littérature a été confrontée à la censure, elle ne provoque pas d'action directe et de nos jours a moins d'importance que d'autres médias. D'abord, les auteurs engagés ont été aux siècles précédents souvent exposés à la censure. Par exemple, L'Encyclopédie de D'Alambert a été plusieurs fois interdite, et a alors été imprimée clandestinement. D'autres auteurs comme Rabelais, publiaient sous un pseudonyme pour éviter les représailles ou, comme Hugo, s'exilaient. [...]
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