Michel Tournier nous offre ici une réécriture du Robinson Crusoé de Daniel Defoe , intitulée Vendredi ou les limbes du Pacifique. Lors d'une tempête menaçante, le naufrage du Virginie survient brutalement et Robinson se réveille sur la grève d'une île inhabitée qui lui est totalement inconnue. Entouré des débris du bateau échoué, il est seul et est contraint de se rendre à l'évidence : son séjour ne sera pas de courte duré.
Traînant lamentablement en scrutant l'horizon, guettant avec espoir le passage d'un bateau, il se met finalement à construire une embarcation qu'il nomme « évasion ». Trop lourde, l'embarcation sombra lors de sa mise à flot et Robinson, une fois encore, se retrouva rejeté sur l'ile. Il prit dès lors conscience d'une métamorphose progressive. Passant de l'immobilité à la désillusion, il est à la merci de son imagination et victime de ses hallucinations. Il fait l'épreuve du repli sur lui-même (...)
[...] Jugement de goût et de valeur Le roman de Michel Tournier, intitulé Vendredi ou les limbes du Pacifique, est selon moi un classique. Par là, je veux dire que son roman est un chef d'œuvre philosophique, poétique et romanesque. C'est, je crois, un des rares auteurs qui est capable de raconter une histoire, de manière assez poétique et le tout, en transmettant un message philosophique à travers les personnages. Il est aussi important de rappeler que Tournier sera récompensé par le Grand prix du roman de l'Académie française. [...]
[...] Il fait l'épreuve du repli sur lui-même. C'est au plus profond de son être que Robinson trouvera le ressort lui permettant d'aller à la découverte de l'univers qui l'entoure et de renoncer définitivement à tenter de s'échapper de l'île dont il est prisonnier. C'est à la conquête et à la maîtrise de cet univers hostile qu'il s'affrontera afin que l'île soit civilisée et non plus à l'état sauvage Ainsi, se succédèrent les jours et les tâches à accomplir. Cependant, la perte d'une vache laitière le plongea à nouveau dans un moment de déréliction, d'hallucinations et de souille. [...]
[...] Lévi-Strauss), document mis à jour le TÓth, A., Article sur l'œuvre de Michel Tournier, [en ligne], http://www.queensu.ca/french/Confs/Lil97/lil972.htm (article critique d'un étudiant dont Tournier est le sujet de son doctorat), page consultée le Livre : Bouloumié, A., Arlette Bouloumié commente Vendredi ou les limbes du Pacifique D'après le philosophe Vincent Cespedes (in Mai 68, La philosophie est dans la rue Larousse, coll. Philosopher 2008), en mai-juin 1968, la philosophie est dans la rue. Révolution par la philosophie, mais aussi révolution de la philosophie. Michel Tournier est un écrivain français, lauréat du Prix Goncourt, né à Paris le 19 décembre 1924. Daniel Defoe, de son vrai nom Daniel Foe, était un aventurier, commerçant, agent politique et écrivain anglais, né le 10 octobre 1660 à Stoke Newington (près de Londres), mort le 21 avril 1731 à Ropemaker's Alley, Moorfields (près de Londres). [...]
[...] Vendredi deviendra l'égal de Robinson, son frère, son aîné et même son ami. Vendredi, libéré de l'esclavagisme, vivra au jour le jour, entraînant Robinson avec lui. Il sera même mis sur un piédestal, devenant un idéal pour son ancien maître. Enfin, malgré le fait qu'elle ne soit pas vraiment exprimé dans ce livre, la pensée de Vendredi change, elle aussi, envers Robinson. Dans la deuxième phase de sa relation, lorsqu'il est affranchi L'Araucanien est revenu à ses origines, vivant de rire, d'éclat de joie et de paresse. [...]
[...] L'ONU demandera le retrait des troupes israéliennes des territoires occupés, tout en reconnaissant le droit à l'existence et à la sécurité d'Israël juillet 1967 :"Vive le Québec libre" En visite officielle au Canada, le général de Gaulle lance depuis le balcon de l'hôtel de ville de Montréal un vibrant : "Vive Montréal ! Vive le Québec! Vive le Québec libre! Vive le Canada français! Vive la France!". Les Montréalais massés devant le chef de l'État français sont en liesse. Pour la grande majorité de Québécois francophone, la déclaration du général De Gaulle résonne comme un encouragement aux revendications indépendantistes. Mais le gouvernement d'Ottawa, la capitale fédérale du Canada, est profondément choqué et regrette "certaines déclarations faites par le président". De Gaulle devra écourter son voyage. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture