Dans le livre de Jorge Semprun, "Le Grand Voyage", le thème du dedans et du dehors est très important. Il y a un parallélisme entre ces deux pôles mis en avant par différents moyens, tels des descriptions, mises en évidence par les sens, plus particulièrement par la vue.
Il y a deux aspects non négligeables de ce thème. Premièrement, il y a le dedans et le dehors dans l'espace, c'est-à-dire, par rapport à la nature, aux lieux présents au cours de l'histoire. Puis, l'aspect plus mental, plus psychologique du thème : à savoir le ressentiment intérieur des protagonistes du roman, face à multiple éléments de l'extérieur, perçus par ces derniers (...)
[...] Non pas pour analyser ce qui a déjà été fait, mais afin de mieux comprendre les quelques lignes citées dans le dossier. Car il s'est avéré être un passage important, mettant en avant une situation intéressante. Il est dit que : ce village n'était pas le dehors, que c'était simplement une autre face, mais une face intérieur En effet, comme expliqué lors de l'analyse d'un extrait précédent, lors de la libération du camp, des mentalités allemandes n'ont eu d'autre choix que de faire face à l'atrocité des événements passés. [...]
[...] En effet, le dedans et le dehors seul n'a pas la même signification. Quand j'ai expliqué l'inversion mentale ci-dessus, le thème de la peur est présent. Sans celui- ci peut-être même que cette inversion n'aurait pas eu lieu d'être. Le dedans et le dehors sont très importants. Nous avons pu constater à l'aide des analyses effectuées précédemment que ce thème touche à tout et nous permet une meilleure compréhension du texte, des émotions des protagonistes Il rend possible la compréhension de ce dont Jorge Semprun ne veut nous parler très précisément. [...]
[...] Elle ne peut pas comprendre, personne du dehors ne peut comprendre. Je me demande vaguement, en montant l'escalier vers le premier étage de la maison, si cela ne veut pas dire que je suis un peu dérangé, ce besoin de regarder du dehors le dedans où nous avons tourné en rond. Peut-être ai-je un peu perdu les pédales, comme on dit. Cette possibilité n'est pas exclue. Peut-être est-ce pour cela que Diego a eu son sourire en coin. Laissons-le assouvir cette petite manie, a-t-il peut-être voulu dire, avec son sourire en coin. [...]
[...] Malgré le fait que Gérard ait ses yeux écarquillés ou clos, il est dit, ligne 13, Il est là. Ces répétitions appuient le fait que le paysage soit fixe et monotone. Elles montrent également bien les perceptions de Gérard. Nous pouvons faire, grâce à cette description de la vallée de la Moselle, de nombreuses comparaisons. L'ambiance froide de la saison d'hiver, fait penser à l'atmosphère présente dans le train. Les déportés fatigués, certains décédés pendant le trajet sont comme des arbres sans vie, ayant perdus leurs feuilles lors de la saison. [...]
[...] Lors de cette description, le dedans se fait ressentir dans le paysage de l'extérieur. Tout est décrit de façon froide, calme et monotone. Nous pouvons citer quelques références par rapport au texte: ligne 4 sous la neige ligne 5 dans tous les tons gris ligne 6 les fumées calmes ligne 9 bruit d'essieux monotone lignes 13-14 Il est tout simplement là, il n'a rien d'autre à faire D'autres éléments du texte appuient également cette monotonie et cette tranquillité perturbante. Il y aux lignes 6 les villages pimpants qui casse ce cadre froid et calme, ainsi qu'à la ligne 9 Il siffle, tout à coup ce qui brise la tranquillité du décor. [...]
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