Les Liaisons dangereuses, roman épistolaire écrit par Laclos en 1782, souligne et prépare en quelque sorte le traité sur l'éducation des femmes en 1783. Laclos attache une grande importance aux femmes et à leur éducation. Il suffit d'observer l'importance des femmes dans le roman : à travers cinq personnages féminins, Laclos retrace les différentes étapes de la vie d'une femme : la jeune fille sortant du couvent, la jeune femme mariée, la veuve, la mère et la femme âgée (...)
[...] C'est d'ailleurs avec le personnage de Merteuil que le lecteur mesure l'écart de complicité que possède Madame de Volanges avec sa fille. Grace à cette complicité, Madame de Merteuil va conseiller à Madame de Volanges d'envoyer sa fille chez Madame de Rosemonde afin de pouvoir faire de Cécile une véritable libertine. Madame de Volanges bien trop occupé avec le mariage de sa fille ne voit le danger de laisser l'éducation de sa fille à sa cousine. On peut également observer que Madame de Volanges indirectement participe à perversion de sa fille. [...]
[...] LES LIAISONS DANGEUREUSES : quel est le rôle de Madame de Volanges dans le roman et le film ? Les liaisons dangereuses, roman épistolaire écrit par Laclos en 1782, souligne et prépare en quelque sorte le traité sur l'éducation des femmes en 1783. Laclos attache une grande importance aux femmes et à leur éducation. Il suffit d'observer l'importance des femmes dans le roman : cinq aux personnages féminins, Laclos retrace les différentes étapes de la vie d'une femme : la jeune fille sortant du couvent, la jeune femme mariée, la veuve, la mère, et la femme âgée. [...]
[...] Elle ne comprend même pas les intentions de sa fille, elle semble plus attachée à mettre en garde Madame de Tourvel mais néglige sa propre fille. A travers les Liaisons dangereuses, Laclos fait une critique de l'éducation des femmes. Il critique le couvent qui pour lui n'apprend pas la vie aux jeunes filles. Avec le personnage de Madame de Volanges, il dresse le portrait d'une mère étrangère à sa fille, trop préoccupée par les conventions sociales en vigueur à l'époque. [...]
[...] En se préoccupant pas de sa fille Madame de Volanges est en quelque sorte responsable du sort de Cécile. Sa fille devient une proie pour les libertins. C'est donc le portrait d'une mère peu préoccupée par sa fille et qui a du mal à le comprendre. L'épisode des clefs permet donc à Frears de grossir le trait de caractère un peu simplet de la jeune femme. De même pour l'épisode de la charité, Frears intègre aussi les différents registres du livre : le registre pathétique mais également tragique avec la mort de Madame de Tourvel, le registre comique avec Azolan, les valets de Valmont Les principaux moments clefs comme le départ de Tourvel, le viol de Cécile, les différentes aventures des personnages sont retranscrites dans le film. [...]
[...] Grace à ses choix cinématographique comme le choix de la musique, des décors, des costumes, des acteurs, Frears arrive à donner une adaptation fidèle de l'œuvre de Laclos malgré quelques ajouts. Frears a su retransmettre l'un des messages principaux du livre : l'éducation des femmes. Il dénonce également le libertinage en vogue à l'époque. Seul reproche que l'on peut adresser au film, c'est le personnage du Vicomte de Valmont qui étonne à certains moments et l'on peut s'interroger sur les sentiments de Valmont entre le film et le livre. Valmont semble véritablement amoureux de Madame de Tourvel, en est-il de même dans le roman ? [...]
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