Les Liaisons dangereuses est un roman épistolaire, écrit par Pierre Choderlos de Laclos en 1782 exposant le duel pervers et libertin de deux membres de la noblesse française du XVIIIe siècle, le Vicomte de Valmont et la Marquise Madame de Merteuil. Le texte présenté est la lettre 4 écrite par Valmont et adressée à Madame de Merteuil. Elle poursuit l'exposition de l'intrigue en affichant les objectifs de Valmont qui sont de conquérir Madame de Tourvel, une dévote (...)
[...] La domination dans son discours Valmont maîtrise à perfection le discours. Il maîtrise par exemple l'utilisation des pronoms personnels nous vous et je qui varie sans cesse et déstabilisent son interlocuteur. Il parvient donc grâce à cela à devenir le maître de la situation. La maîtrise de la psychologie Valmont est un homme d'analyse. Il est manipulateur. Par exemple : Il attire Cécile de Volanges par son statut ; Il utilise la vertu comme arme pour séduire Madame de Tourvel ; Il flatte Madame de Merteuil pour la charmer. [...]
[...] On note d'ailleurs la présence du champs lexical du plaisir : amour (l.33) ; enivré ; (l.32) plaisir (l.36) Une hypocrisie religieuse [libertin d'idées] Valmont fait preuve d'une grande hypocrisie religieuse. Dans les lignes 22 à 25, il affirme à Merteuil qu'une de ses armes est de feindre d'être dévot pour séduire la présidente de Tourvel. Il pose donc le libertinage comme une religion. Valmont n'a aucune morale et est un impie. Une écriture gazée. Valmont parle en permanence à demi-mot pour cacher sa stratégie. Il utilise pour cela un jeu d'images, autrement dit de métaphores pour être implicite et faire passer son hypocrisie. On appelle cela une écriture gazée. [...]
[...] Les Liaisons dangereuses, Laclos Extrait lettre 4 du début à de l'avoir entrepris LE VICOMTE DE VALMONT A LA MARQUISE DE MERTEUIL. Introduction : Le libertinage est une liberté de penser et d'agir qui se caractérise le plus souvent par une dépravation morale, une quête égoïste du plaisir. Les Liaisons dangereuses est un roman épistolaire, écrit par Pierre Choderlos de Laclos en 1782 exposant le duel pervers et libertin de deux membres de la noblesse française du XVIIIe siècle, le Vicomte de Valmont et la Marquise Madame de Merteuil. [...]
[...] Il existe un rapport de force entre Madame de Merteuil et Valmont. On le remarque par l'emploi de l'impératif ne vous fâchez pas et écoutez-moi. (l.25). Il cherche dans cette lettre à affirmer son autorité en refusant les ordres de celle-ci. Son discours est très énergique. Effectivement, le texte est rythmé par un grand nombre de virgules qui accélèrent la cadence de la lettre. En plus de cela, il utilise des questions oratoires n'est-t-il pas vrai ? (l.22) ; Que me proposer vous (l.29) qui accélèrent également le rythme. [...]
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