Ce chef d'oeuvre composé de cent soixante quinze lettres, lie de façon indéfectible pouvoir et sexe ou encore cynisme et perversité. Parmi douze personnages, deux libertins réjouissants, Valmont et la Marquise de Merteuil s'amusent avec le coeur des niais et des vertueux. Première lettre de la quatrième partie, la lettre 125 est un communiqué où Valmont y fait le récit de la manère dont il a réussi à vaincre la Présidente de Tourvel. Il annonce triomphalement son succès à la Marquise de Merteuil (...)
[...] Valmont évoque son bonheur de façon impulsive mais il se défend aussitôt d'éprouver de l'amour. On peut voir le bonheur qu'il ressent à la ligne "oui, mon amie, elle est à moi, entièrement à moi". Son bonheur est ainsi ambigu car il est celui de la victoire mais aussi celui de ses sentiments naissants en faveur de la Présidente. Valmont annonce triomphalemment son succés à sa complice, il lui décrit sa stratégie amoureuse qui est un art de la conquéte et du combat; parallélement il laisse deviner ses sentiments. [...]
[...] Le libertin qui se plaît à ignorer délibéremment la morale, les convenances, semble trahir le plaisir de cette conquête. Valmont paraît s'être épris des charmes de la Présidente, malgré son refus de sentiments. Il est en émoi d'où le champ lexical de la surprise et de l'étonnemnet, "Je m'étonne", "charme inconnu", "femme étonnante", "le trouble de l'ivresse", "sentiment involontaire et inconnu". Les interrogations accentuent cet étonnement (L7 à "Et ai-je trouvé nulle le charme dont je parle?", comme si Valmont cherche à saisir l'émotion qu'il ressent et qu'il refuse de considérer comme de l'amour. [...]
[...] Commentaire composé: Les liaisons dangereuses, Laclos Lettre CXXV Homme des Lumières porté sur l'éducation de la femme, Choderlos de Laclos écrit Les liaisons dangereuses, roman épistolaire, en 1782. Ce chef d'oeuvre composé de cent soixante quinze lettres, lie de façon indéfectible pouvoir et sexe ou encore cynisme et perversité. Parmi douze personnages, deux libertins réjouissants, Valmont et la Marquise de Merteuil s'amusent avec le coeur des niais et des vertueux. Premiére lettre de la quatrième partie, la lettre 125 est un communiqué où Valmont y fait le récit de la manère dont il a réussi à vaincre la Présidente de Tourvel. [...]
[...] Il fait part de cette contrainte à deux reprises, "il s'inquiéte d'être maîtrisé comme un écolier" et devenir dépendant de cet amour, "J'avais même, je l'avoue un plaisir assez doux à m'y livrer, s'il ne me causait quelque inquiétude.". Personnage qui exalte exagéremment sa valeur, et trop sûr de lui, Valmont se présente comme un conquérant victorieux. Ce qui est une référence de plus aux mythémes de Don Juan. Avec un ton de diligence, Valmont exprime tout d'abord ses sentiments de contentement et de réussite. [...]
[...] La vie de Valmont est empiétée par la succesion de nombreuses conquêtes, d'ailleurs elles sont signalées par des pluriels indéfinis, "la foule des femmes" et "mes autres aventures" et ce qui expliquerait une fois de plus le vocabulaire militaire. Pour Valmont, les relations humaines ne sont faites que pour aboutir à la domination, à la compétition et enfin à la victoire. Comme tout combat, il se mérite d'avoir des défenses et des résistances. Telle une forteresse, Mme de Tourvel est représentée comme une véritable difficulté que Valmont va réussir à faire tomber à la suite de nombreuses batailles. [...]
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