Les Liaisons Dangereuses, Choderlos Laclos, roman libertin, roman épistolaire, correspondances imaginaires
Difficile de parler d'écriture libertine sans évoquer les auteurs de romans libertins comme Sade ou Laclos. Ce dernier vécut entre 1741 et 1803. Il est l'auteur d'une oeuvre unique, le roman épistolaire Les Liaisons dangereuses, qui fait scandale à sa publication en 1882.
Il rassemble de multiples correspondances imaginaires parmi lesquelles dominent celles de la Marquise de Merteuil et du Vicomte de Valmont. La lettre LXXXI est extraite de ce roman. La Marquise piquée au vif par le vicomte qui prétend lui apprendre comment se comporter avec un homme manipulateur qu'elle convoite, lui explique comment elle a appris à tromper son entourage. L'intérêt principal de ce texte réside dans le portrait moral que la Marquise dresse d'elle-même sur le ton de l'indignation.
[...] Les temps du récit dominent dans cette partie. Madame de Merteuil a travers un regard rétrospectif, nous livre les clefs de son apprentissage. - L'origine de cette métamorphose est liée au refus de l'etat de la femme dans la société "j'étais vouée par états au silence et a l'inaction"L7-8 Le personnage se révolte contre une situation a laquel il était destiné. - Le recours au pronom "on me croyait étourdie"L9 "on s'empressait a me tenir"L9-10 "on cherchait a me cacher" L10 renvoit a la pression sociale pour maintenir la passivité des femmes. [...]
[...] "ravir"L23 premiéres armes"L24 "me laisser pénétrer"L25 - Au départ, le travail que la princesse a fait sur elle-méme s'effectue avec rigueur et détermination il s'agissait avant tout de "principes" s'appuyant sur la réfléxion. Ce travail a évolué pour devenir un jeu comme le montre le champ lexical qui se déploie autour de cette notion. "douleur volontaires"L17 "Je m'amusais"L25 "fantaisies"L27 Conclusion: Résumé . Ouverture: Le roman dont ce texte est extrait appartient au genre epistolaire . D'autres romans comme les lettres persanes appartiennent au méme genre mais dépassent le libertinage pour s'interesser surtout a la satire sociale et politique. [...]
[...] Elle domine ses emotions pour mieux tromper son entourage. Le rythme binaire observé par l'auteur dans le 3éme et 4éme paragraphe suggére cette dualité entre l'étre et le paraitre. une prise de pouvoir: La maitrise de l'apparence débouche sur une prise de pouvoir : - La marquise effectue un véritable travail sur elle-méme comme le montre le champs lexical relatif a cela: "crées"L5 "ouvrage"L6 "je tâchai" L15 "J'essayai" L13 "je me suis travaillée"L18 "Ce travail sur moi- même"L30. On pourrait rappeler que le travail necessite un effort, il peut méme étre sinonyme de souffrance comme le suggére son sens etymologique: tripalium. [...]
[...] - La tournure emphatique "Mais moi, qu'ai je" L1 met en valeur sa propre personnalité. Opposition avec les autres femmes - Les interrogations réthoriques entamant la lettre "Mais moi qu'ai je de commun avec ces femmes inconsidérée"L1 "quand m'avez-vous vue m'ecarter des regles que je me suis prescrites et manquer a mes principes?" L2 permettent a madamme de Merteuil de revendiquer sa difference: elle se met en valeur par rapport aux autres. On assiste a un éloge d'elle-même ce qui par la même occasion renforce son orgeuille. [...]
[...] Les Liaisons Dangereuses Difficile de parler d'écriture libertine sans évoquer les auteurs de romans libertins comme Sade ou Laclos. Ce dernier vécut entre 1741 et 1803. Il est l'auteur d'une oeuvre unique, le roman épistolaire Les liaisons dangereuses, qui fait scandale à sa publication en 1882. Il rassemble de multiples correspondances imaginaires parmi lesquelles dominent celles de la Marquise de Merteuil et du Vicomte de Valmont. La lettre LXXXI est extraite de ce roman. La Marquise piquée au vif par le vicomte qui prétend lui apprendre comment se comporter avec un homme manipulateur qu'elle convoite, lui explique comment elle a appris à tromper son entourage. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture