Exposé fait sur les intérêts de l'oeuvre et les intentions de l'auteur. Très utile pour les devoirs généraux que l'on fait en littérature en terminale pour les séries littéraires. Tous les éléments de réponse y sont étudiés et argumentés avec des exemples et des citations à l'appui (de l'auteur ou autres). Environ 1500 mots.
[...] Il est inhérent à la personne humaine. Une lutte contre le mensonge Les révisionnistes et les négationnistes Dans le dernier article qu'il écrit, pour le journal italien La Stampa le 22 janvier 1987, intitulé Le trou noir d'Auschwitz, il prend position contre les révisionnistes et les négationnistes. Il dit : On ne peut pas rester indifférent face à la polémique qui se développe aujourd'hui en Allemagne et qui oppose ceux qui tendent à banaliser les massacres organisés par les nazis (Nolte, Hillgruber) et ceux qui affirment leu unicité (Habermas et beaucoup d'autres) Primo Levi veut faire savoir par son œuvre la vérité sur les camps. [...]
[...] On peut donc y trouver une dimension informative même si pour Primo Levi, il ne s'agit pas de l'aspect le plus important. Le réalisme dans l'œuvre ne fait que servir cet élément de l'œuvre. Il y a une multitude de références à des faits politiques précis ou à des éléments de l'histoire comme par exemple la référence à Giustizia e Libertà qui est un groupe antifasciste qui a réellement existé. L'appendice est en quelque sorte la meilleure preuve de cette volonté d'informer. [...]
[...] Il parle d'ailleurs dans sa préface de libération intérieure c'est une manière de les extérioriser et de tenter de les rendre extérieurs à sa personne. Il compare cet acte à celui de s'étendre sur le divan de Freud Alors que d'autres témoins souhaitent oublier ou ne raconteront leur expérience que bien plus tard, Primo Levi fait de la transmission de ce qui lui est arrivé une priorité. Il n'a en effet pas pu écrire pendant son séjour en camp de concentration mais il pensait déjà à coucher tout cela sur le papier comme il le déclare dans Un siècle d'écrivains (films de William Karel) : Le livre est né avec les évènements. [...]
[...] Häftling anonyme On a parlé d'anesthésie de la pensée, de la sensibilité. Il s'agit de retrouver la personne qu'il a été, de se remettre dans la peau de celle-ci. Il faut redonner un sens humain à la survie qui, au Lager, n'était plus qu'un instinct animal. [...]
[...] Donner à penser Primo Lévi fait appel à son lecteur pour différentes choses. Il souhaite que son témoignage soit reçu comme étant une possibilité d'éviter certaines erreurs qui ont été faites par le passé. Il encourage la révolte contre toute forme de domination injuste et néfaste. Il fait bien sentir qu'il est triste de ne se sentir solidaire avec ses semblables que dans des situations qui nous y obligent. Il faut avoir le souci de l'autre. De plus, comme Primo Lévi le dit dans sa préface, l'étranger fait toujours peur. [...]
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