Etude de Littérature niveau Lycée sur les principales caractéristiques des Lettres de la Religieuse Portugaise de Gabriel-Joseph Guilleragues. L'oeuvre constitue un roman épistolaire de cinq lettres écrites par une religieuse à un officier français.
[...] Ces transports tendent à demeurer des levains de dissentiments, de réflexion et transparaissent comme nôtres par identification du lecteur au(x) personnage(s) ! Ainsi, ce texte s'apparente au registre pathétique. Question connexe : Quelle critique insinue Guilleragues en écrivant ces lettres ? Il est probable que l'écrivain français stigmatise une société où nul ne sait disconvenir des appas intrinsèques de quelque sylphide, leurs atours suscitant l'appétence et autre concupiscence. Alors que tout n'est que stupre, fauter s'avère inéluctable ! Les lupanars fleurissent ci et là, les pauvres hères s'ébaudissent éperdument d'affriolantes péripatéticiennes et usent outre mesure de privautés en leur compagnie. [...]
[...] Lettres de la religieuse Portugaise (1669) (Cf. Texte intégral: http://sweet.ua.pt/~fmart/ltrelg.htm) Introduction: Les Lettres de la Religieuse Portugaise se révèle être un roman épistolaire de cinq lettres d'une Religieuse à un Officier Français et demeure une œuvre dont la majorité des spécialistes l'attribue à Guilleragues. Aussi ce document explicitera les points dits clé afin d'assurer une parfaite compréhension du lecteur au travers de questions/réponses judicieusement choisies ! Pourquoi la Religieuse se met-elle à écrire ? La Religieuse portugaise rédigea ces lettres afin d'adjurer son bien-aimé - auquel elle s'évertue de complaire - à revenir auprès d'elle, d'exhaler l'affliction suscitée par cet éloignement et autres affres amoureuses tels que ses soupçons quant à l'infidélité, de lui témoigner son inébranlable constance envers ses sentiments, d'élucider enfin le caractère abstrus de cette passion non partagée. [...]
[...] Comment expliquer ce nombre ? Peut-on dire qu'il s'agit d'un discours exclusivement porté sur la passion ? La Lettre Première informe d'un évanouissement, bien que de courte durée, de la vestale Religieuse ; s'ensuit Lettre Deuxième la scène du Balcon et les pleurs causés par le souvenir amoureux lié à cette pièce extérieure ; survient alors en Lettre Quatrième l'affectation à la fonction de Portière du couvent puis apparut enfin en Lettre Cinquième une Marianne résolue à se déprendre de cet être aimé, qu'elle abhorre désormais, en ne conservant aucun de ses présents antérieurs. [...]
[...] La Religieuse portugaise, affligée, ne tend qu'à se délester du faix de ses souffrances morales et à donner libre cours au sentimentalisme, par conséquent certaines auto-analyses inconscientes se détachent au sein de cette œuvre lyrique: Il est vrai que j'ai eu des plaisirs bien surprenants en vous aimant: mais ils me coûtent d'étranges douleurs, et tous les mouvements, que vous me causez, sont extrêmes. Lettre Deuxième. Je n'ai bien connu l'excès de mon Amour que depuis que j'ai voulu faire tous mes efforts pour m'en guérir ; et je crains que je n'eusse osé l'entreprendre, si j'eusse pu prévoir tant de difficultés et tant de violences. Lettre Cinquième. Ces Lettres sont-elles pathétiques ? [...]
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