Sciences humaines et arts, Madame de Sévigné, lettres de l'année 1671, voyage de sa fille, Philippe Emmanuel de Coulanges, Roger de Rabutin, fête royale, Mlle d'Houdancourt, M. de Ventadour
Mme de Sévigné fait un cadeau à sa fille, sûrement un bijou puisqu'elle parle de diamant qu'elle a fait retailler. Elle affirme toute son affection à sa fille. On constate toute l'expression de la douleur d'être éloignée de sa fille chérie. Elle parle d'une Mélusine, ce qui est un nom de code, ce qui montre qu'elle tient au courant sa fille de ce qui se passe à Paris. Ainsi par exemple elle annonce du mariage de Mlle d'Houdancourt et de M. de Ventadour.
Dans ces lettres se reflètent l'expression de son amour maternel. Elle suit par étape le voyage de sa fille pour la Provence et s'inquiète pour elle et sa santé. Dans la seconde partie de la lettre divisée en deux, du "lundi au soir", elle raconte ce qu'elle sait d'une fête royale (mariage de Mlle d'Haucourt) qui s'est déroulée la veille au soir.
[...] Raconte un dîner avec les bretons où un gentilhomme a voulu boire à la santé de Mme de Grignan mais s'est trompé et l'a appelée Mme de Carignan, ce qui a fait rire les gens qui connaissent bien Mme de Sévigné et Mme de Grignan. Mort de la petite-fille de Mme de Coëtquen : elle est très triste. Bal le dimanche précédent : Mme de Sévigné a été ravie par certains danseurs. Pourtant elle assure qu'elle aspire au calme et au silence. Elle dit qu'elle a retrouvé ce qui lui fait plaisir en rentrant aux Rochers. Déplore le fait qu'elle ne reçoit pas toutes les lettres de sa fille, qu'il en manque. [...]
[...] Nouvelles mondaines et de l'activité épistolaire de Mme de Sévigné. Loue la générosité des Bretons lors de la réunion des Etats. Se réjouit de la nouvelle charge donnée par le roi à Mr de Pomponne, un de ses proches depuis très longtemps : ministre et secrétaire d'Etat. (espérance pour voir les affaires de sa fille s'arranger). Mr d'Andilly veut l'adresse de Mme de Grignan afin de lui envoyer le beau recueil de M. de Saint Cyran que sa mère lui recommande dans une lettre précédente. [...]
[...] Une lettre de Mme de Sanzei est insérée : elle dit qu'elle veut toujours écrire mais qu'on l'en empêche. Elle l'assure de sa grande beauté. Mme de Sanzei a été interrompue par l'arrivée des invités au souper (dont Mme Scarron qui quitte Paris pour aller élever les bâtards de Mme de Montespan en Province, et Guilleragues, l'auteur des Lettres Portugaises). Mme de Sévigné l'assure de l'affection de tous. Elle compte rester chez Coulanges. Elle reste désolée que Mme Delille s'en aille. Sa tante semble malade : cela lui donne du souci. [...]
[...] Elle a reçu le mardi beaucoup de nobles bretons à la tour de Sévigné. On y joua Andromaque qui la fit pleurer. Souper puis bal : elle parle de M. de Locmaria qui danse à merveille. Elle assure à sa fille qu'on parle d'elle en Bretagne et qu'elle reçoit les compliments de nombreuses personnes. Défilé de noms bretons. Nouvelles mondaines de certains. Parle des sommes d'argent que les nobles ont décidé de donner lors des Etats : on leur demandait 3 millions, ils ont donné 2 millions cinq cent mille livres (grande générosité par rapport aux provençaux) Pomernars : Mme de Sévigné le trouve divin mais annonce qu'il ne va sûrement pas se sortir de ses problèmes avec la justice. [...]
[...] Mme de Gêvres se dégante pour la saisir et est coupée dans son élan par Mme d'Arpajon, poussée par Sévigné. Humiliation pour Mme de Gêvres et contentement de Sévigné. Avril suite de la lettre 30 A Paris, mercredi 1er avril : Mme de Sévigné revient de Saint-Germain (là où se trouve le roi) elle relate des conversations qu'elle a eues avec la reine qui lui a demandé des nouvelles de sa fille à cause de la mésaventure de la traversée du Rhône. [...]
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