Montesquieu est un aristocrate, très droit, qui a fait des études de droit très sérieuses. L'auteur est très contrasté avec son oeuvre. D'un point de vue de sa vie, c'est un homme traditionnel, voire conservateur, tandis que ses idées sont très nouvelles.
Il va voyager pendant une dizaine d'années pour se documenter sur un projet d'essai à propos des formes de gouvernement (...)
[...] Dans ce paragraphe, les hyperboles sont très nombreuses et traduisent une démarche ironique : cette puissance n'est pas possible. Le roi et ses sujets sont l'objet de la satire : si les sujets n'étaient pas vaniteux, le Roi ne serait pas puissant. Les sujets sont même plus critiqués que le Roi par la répétition de vanité avec orgueil Le paragraphe 2 commence par un éloge grand magicien puis critique des sujets qui sont naïfs. Ensuite, trois exemples vont démontrer les pouvoirs magiques du Roi : la dévaluation de un écu en vaut 2 l'or qui équivaut à du papier un morceau de papier est de l'argent et ses pouvoirs de guérisseur il les guérit de toutes sortes de maux Montesquieu, en réduisant ainsi le roi à un illusionniste, le détrône et lui enlève tout prestige. [...]
[...] Ainsi, il publie en 1748 De l'esprit des Lois, ouvrage d'analyse très important, qui va être interdit puisqu'il critique religion et monarchie. Il est le premier à proposer une séparation des pouvoirs : il veut que pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire ne soient pas exercés par la même institution ou la même personne. Montesquieu est le précurseur de cette remise en cause généralisée au XVIIIe siècle. Lettres persanes est un roman par lettre (roman épistolaire) décrivant la vie à Paris, le comportement des nobles etc. [...]
[...] La satire repose sur un procédé efficace qui oblige le lecteur à sortir de sa torpeur, son conformisme, ses habitudes ; il montre que la vie sociale est une comédie. Seuls des rapports de force s'exercent entre le Roi et les sujets, le reste n'est que la comédie du pouvoir. Le regard étranger est un procédé efficace lorsqu'il est poussé jusqu'au bout : il permet de franchir la barrière de l'obéissance, du respect pour le Roi et le Pape. La vision des persans est une barrière, une protection pour Montesquieu. Montesquieu est le précurseur de ce procédé et vraiment mis en place. [...]
[...] ] n'est pas du pain le vin [ . ] n'est pas du vin Le Pape obtient la condamnation des jansénistes (qui ont une conception austère de la religion) et ils sont tenus à l'écart. Les jésuites (libéraux, pensent que Dieu pardonne les péchés) vont alors tenir une part importante dans les décisions politiques. IV) Une dénonciation efficace Cet écrit fait comprendre aux français qu'il y a des anomalies à corriger. Le caractère persan de cette lettre est à l'origine de toutes ces critiques. [...]
[...] Les persans n'ont pas le vocabulaire nécessaire pour décrire les choses et s'en sortent par des périphrases maladroites. Les persans sont naïfs : ils remarquent des choses étonnantes comme un grand magicien (le Pape) ; ils ne connaissent pas les dogmes 3 ne font qu'un l'eucharistie, les divisions religieuses de la France Ils voient ces événements mais ne savent pas les nommer, les expliquer. II) Les critiques visant le Roi La lettre critique Louis XIV, qui est mort, et pas Louis XVI. [...]
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