Commentaire de la fable de La Fontaine : " Les deux Coqs".
[...] Le triomphe ne vient donc pas du mérite et le vainqueur se perd en bavardages inutiles (v. 27). L'agitation est vaine, et l'absence totale de modestie de la part du coq participe de la critique entreprise par La Fontaine. Le jeu de mot entre coq et coquet traduit une féminisation du masculin, nuance toujours dévalorisante pour l'homme. Le coq est un héros provisoire et fragile voir le premier vainqueur ou dérisoire et vaniteux le second. Tous deux se trouvent dévalorisés. Pourquoi ? Parce que La Fontaine veut démontrer . [...]
[...] Le vainqueur est plus récompensé que prévu avec plusieurs admiratrices. Le vaincu disparaît, se cache, il pleure et est défait. Les rôles et conséquences sont inversés : la guerre est donc encline à oublier la cause même du combat. Conclusion Ce que La Fontaine met en valeur c'est le manque de constance dans nos intentions. Nous sommes irresponsables car nous n'imaginons pas les conséquences que nos actions peuvent avoir. Voir Livre fable 7 : La Perdrix et le coq. Nom d'un fleuve près de la ville de Troie. [...]
[...] Les deux amis deviennent concurrents. Les allitérations en et (v. ou (v. viennent souligner ce processus. L'amorce est brève : l'auteur fait confiance à l'imagination rapide du lecteur qui catalogue immédiatement cette fable. L'idée fait sourire et est censée plaire au lecteur. La guerre et ses héros A La guerre Plus que la paix brisée, c'est la guerre elle-même qui est mise en relief. Tout d'abord, le duel étalé dans la durée, puis la jalousie, la haine et le désir de vengeance (v. [...]
[...] et La Fontaine est décidé à le prouver. Le combat, dès lors, devient spectacle, un événement publique à part entière (v. 6-8). La foule est unanimement au courant lorsque arrive le vers 8 ; la discorde est donc un spectacle goûté de tous. La haine appelle la haine, la discorde la vengeance, et c'est peut-être la première leçon de cette fable. B les héros L'ambiguïté entre l'homme et l'animal est cultivée sans cesse : Hélène au beau plumage, gent qui porte crête (v.8) n'y a-t-il pas une allusion à la Crète ? [...]
[...] On distingue trois grandes parties dans ce texte. Les vers 1 à 18 constituent une parodie de la guerre de Troie transformée en querelle de basse-cour. La revanche, transition du monde héroïque au monde animal, se forme entre les vers 18 à 28. Enfin, les vers 29 à 32 signent la moralité ambiguë et complexe de l'histoire. L'enjeu des deux coqs est une parodie autour d'un sujet trivial une querelle de basse-cour traitée sur le mode de l'épopée, ce qui devient burlesque. [...]
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