Nous assistons ensuite au dénouement, c'est-à-dire au retour à l'ordre après l'incident de l'interrupteur. On observe l'usage de l'imparfait. Ensuite, un coup de théâtre survient (dans le théâtre classique du 17e siècle, le dénouement doit être rapide et vraisemblable). Le passage est très rapide, sans commentaire de la part de La Bruyère. Quelques mots calmes sont prononcés par l'un des conviés puis un autre dévoile la présence de Sethon. Ce dernier vient ...
[...] Le sujet abordé est mal connu : Il s'agit d'une cour de l'Europe du Nord (Suède, Norvège, Finlande).Arrias peut briller puisque les convives connaissent mal le sujet. La Bruyère multiplie les verbes (il prend, il en rie). Arrias parle seul, il ne désire pas entendre les autres discourt des mœurs de cette cour) Pour changer de ton, Arrias tente de faire rire les convives. Passage du sérieux au plaisant : Il récite des historiettes (petites histoires sentimentales).Son jugement n'est pas partagé, il est enfermé dans son comique. [...]
[...] Autant il serait louable d'avoir l'esprit ouvert à tous les sujets comme l'est l'honnête homme, autant il est discutable d'avoir l'esprit encyclopédique. Cela veut dire un savoir mécanique de connaissances et surtout la prétention (C'est un homme universel du point de vue de Arrias). La seconde critique faite par l'auteur est celle de l'apparence. Dans Les Caractères, La Bruyère dénonce sans cesse l'artifice. Arrias ne connaît pas la vertu du silence qu'il assimile à l'ignorance. Pour lui, se taire s'est paraître ignoré. [...]
[...] La Bruyère choisi ses mots comme se hasarder prendre feu »mais il n'y a pas de point de vue omniscient pour faire des commentaires. On devine un peu les réactions de l'auditoire. - un intérêt morale : La Bruyère défend la politesse de l'honnête homme. Le même genre de personnage est repris par Montesquieu dans Les Lettres Persane notamment dans le texte sur le décisionnaire (30 ans après La Bruyère, lettre 70). Dans un salon, un Persan voit un Parisien qui décide de tout. [...]
[...] Pour parler de la Perse, le Parisien se réfère à des érudits au lieu de faire parler le Persan. En conséquence de quoi, le Persan quitte le salon, tout à fait dépité. ARRIAS Bavard et hâbleur, Arrias se rend insupportable en société : il est très exactement le contraire d'un honnête homme ».Convaincu publiquement de mensonge, conservera-t-il son assurance imperturbable, La Bruyère est trop habile pour ajouter le moindre commentaire au récit de cette mésaventure : à nous d'imaginer l'attitude du personnage. [...]
[...] Cette personne est anonyme donc l'auteur utilise le pronom indéfini quelqu'un ».Le risque de l'interruption apparaît avec le verbe hasarder ».L'interrupteur parle brièvement et clairement, il se fonde sur la raison lui prouve : rôle de la preuve, coté objectif et scientifique).La vérité est ici conforme à la réalité. L'interrupteur parle de manière ferme et décidée mais il n'en dit pas trop non plus. Arrias, quant à lui, ne se déconcerte pas, il est très sur de lui. Il va même déployer une attaque violente face à la réplique de son interlocuteur. Pour montrer la vigueur d'Arrias, La Bruyère utilise un discours direct. [...]
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