Caïus,empereur maudit, tu regretteras ton geste ! Autrefois Empereur digne de porter ton titre tu n'es aujourd'hui qu'un scélérat perfide ! Moi Lepidus je pourfendrais le monstre que tu es devenu et tout Rome m'en sera gré ! Je n'ai jamais aspiré à te voir souffrir, mais, les dieux m'en soient témoin un jour ma lame transpercera ton armure ! (Lepidus soudain soucieux) Mais si je m'attaque à lui la logique voudrait que je perde. Ah ! Cruel dilemme auquel je suis confronté ! La vengeance d'un fils au péril de ma vie ou vivre dans la crainte et l'obéissance.
[...] Si tu savais mon fils toute la fierté que j'éprouve à ton égard ! Je faisais encore ton éloge lorsque Caligula de son rire cruel et diabolique vint entraver mes adieux funèbres! Caeso pourquoi n'as-tu pas fuis ? Pourquoi n'as-tu pas essayé de sauver ta vie ? De Rome avant ta mort j'eu un pressentiment mais trop occupé j'arrêtai d'y songer. Comment puis je imaginer que Caligula, mon ami de toujours pourrait trahir la seule chose précieuse qui semblait lui rester après la mort de Drusilla ? [...]
[...] Lepidus soudain s'effondre en voyant un buste de son fils Ah cruel paysage ! Oh triste dessein pour un fils si cher à mon cœur ! Caeso, mon fils, mon âme mais à quel triste sort je t'ai abandonné ! Mon fils, mon propre fils tué par un homme que je prenais pour un ami ! J'entends encore le récit de cet horrible combat, provoqué par un démon impie. Oh mon fils si grand guerrier tu as périe sous le fer d'un de mes alliés ! [...]
[...] Lepidus fait les cent pas dans un des couloirs du palais Caïus, empereur tyrannique tu caches ta souffrance derrière ta haine ! Pauvre fou, empereur maudit, tu regretteras ton geste ! Autrefois Empereur digne de porter ton titre tu n'es aujourd'hui qu'un scélérat perfide ! Moi Lepidus je pourfendrais le monstre que tu es devenu et tout Rome m'en sera grés ! Je n'ai jamais aspiré à te voir souffrir, mais, les dieux m'en soient témoin un jour ma lame transpercera ton armure ! [...]
[...] Par Minerve que ce démon meurt transpercé par mon glaive, que la mort de mon fils soit enfin vengée ! Et que le mal qui me ronge foudroie sa maison, tous traitres, tous lâches ! Ah si je l'avais en face de moi, ce chien je l'enverrais rejoindre Pluton ! (Soudain Lepidus se retourne) Des pas ? Serait-ce Caïus ? Par Mercure faite qu'il n'ait rien entendu de mon discours ! J'imagine déjà les soldats venir me chercher pour m'amener à lui ! Ah quel pitoyable dessein aurais-je, si je finissais comme mon fils ! [...]
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