La sexualité
C'est une pièce fondamentale de l'identité : elle est liée à la naissance comme à la mort. Les gestes de l'amour intensifient les sensations de vie mais portent au même temps du malheur. La naissance elle-même est vue par Leiris comme une grande douleur. L'accouchement auquel ce dernier a assisté est décrit en termes de violence dégoûtante. Ce souvenir est resté gravé dans sa mémoire et a causé un dégoût des femmes enceintes, il voit la naissance comme la racine de la douleur et le début du cheminement vers la mort. La femme, elle, est présentée comme désirée et crainte (...)
[...] Il est présenté comme une copie du père ennemi. Mon frère ami : un double romantique du narrateur, une sorte de père ami, il partage avec l'auteur sa vision tragique de la vie. Points de suture (couture pour relier les lèvres d'une plaie) : un accident grave menace Leiris, âgé de 12ans.les cicatrices définitives deviennent le symbole de son identification a la tête d'Holopherne. Partie VI : Terreur et pitié, dualité tragique et métaphysique Comment assume ou réduire la dualité de son être que les figures antithétiques (contradictoires) Lucrèce et Judith résument ?question impossible a résoudre. [...]
[...] Il n'a pas le choix : soit souffrir a cause de la femme, ou bien la faire souffrir. Être dominé semble lui procurer de la satisfaction. la femme fait éclater les contradictions intimes du moi et lui comble un vide c'est ce que m'apporta Kay[ ]pour un court laps de temps,la sensation d'un vide comblé ».le rapport a la femme prend également une dimension sacrée car c'est en aimant une femme qu'on met fin a la dualité du moi : l'amour,seule possibilité de coïncider entre le sujet et l'objet ».mais l'amour signifie au même temps la négation du sacré l'amour[ ]seul moyen d'accéder au sacré[ ]implique sa propre négation L'enfance C'est une période fondamentale dans la construction du moi. [...]
[...] Il intègre le groupe surréaliste : consiste a écrire sous la dictée de l'inconscient sans control par la raison. Il le quitte en 1929.sa rencontre avec un ethnologue et un psychanalyste lui change la vie : il devient ethnographe. Malgré la souffrance physique dont témoigne l'age d'homme, Leiris vivra suffisamment longtemps pour publier beaucoup de poèmes et réflexions. Résumé de l'oeuvre préface : de la littérature considérée comme une tauromachie (combat) la métaphore de tauromachie présente l'autobiographie comme un combat : un combat cathartique (purifiant),un combat contre soi même qui passe par l'humiliation volontaire du moi social. [...]
[...] C'est un model de lecture d'une des caractéristiques intimes de Leiris, la sacralisation (rendre sacré) de la masturbation. Parfaitement conscient du jeu de décentration (opposé de concentration) que pourrait causer sa lecture du moi par l'association d'expériences personnelles a des mythes préexistants, il indique qu'il ne peut mesurer qu'une telle émotion peut avoir de sincère ou de feint et reconnaît que son système comparatif l'expose a la réorganisation chronologique. La conclusion : je voyais tout comme au théâtre indique que les modèles mythiques permettent d'approcher mais non d'éclairer les énigmes du moi. [...]
[...] Il utilise des figures tel : Gorge coupée : il se souviens de l'ablation des amygdales (retrancher les angines) sans anesthésie, non revenu par ses parents. Cette scène est sans doute à l'origine de son angoisse de castration le monde [ ] n'est qu'une vaste prison ou salle de chirurgie Sexe enflammé : sa honte et sa peur liées a une maladie de l'organe génital dont a souffert le narrateur enfant. Pied blessé, fesse mordue, tête ouverte : accident survenu a un proche dont le souvenir est profondément marquant. Cauchemars : son père l'amenait a un spectacle où on voit des blessures collectives. [...]
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