Fiche de révision complète d'une lecture linéaire/analytique d'un extrait de la scène 2 de l'acte I de la pièce de théâtre Les Fausses Confidences.
Contient:
-Auteur + quelques informations
-Présentation de l'œuvre
-Présentation de l'extrait + problématique
-Plan + procédés et explications
-Conclusion + ouverture
[...] Présentation de l'oeuvre: 1737 -Comédie en 3 actes, avec une fausse confidence dans chaque acte. -Cette pièce met en scène Dubois, ancien valet de Dorante, un bourgeois ruiné, passé au service d'Araminte, une jeune veuve riche et belle aimée par Dorante. Dubois va mettre en place un stratagème et pousse Dorante à se faire engager comme intendant d'Araminte pour la séduire. Présentation de l'extrait: -La scène 2 de l'acte I est une scène d'exposition, fournissant les éléments nécessaires à la compréhension de la situation initiale. [...]
[...] Dubois coupe court aux sentiments de Dorante avec l'impératif “Laissons”. Il se place en supériorité “Je suis content de vous”: inversion des rôles Dorante va montrer son impuissance “Quand pourrais-je”. Il entre en opposition avec Dubois conjonction “Mais” car il est pessimiste sur l'aboutissement du projet: Champ lexical du négatif: “honte”, “renvoyé”. III / La force de persuasion de Dubois (De “Hé bien” jusqu'à “sous la remise”) Dubois va encourager Dorante dès le début de cette 3e partie: Interjection “Hé”: apaisement, légèreté, emploi du futur: rassurant. [...]
[...] Il va le flatter pour lui redonner confiance: Métaphore “Votre mine est un pérou”, vocabulaire hyperbolique Répétition du mot “infaillible” qui montre qu'il n'est pas inquiet, qu'il est sûr et se montre autoritaire. Présent futur proche. Dorante n'y croit pas: emploi du mot “chimère”, rêve qui ne se réalise pas. Dubois ne se laisse pas perturber: utilisation de l'adverbe “oui”. Conclusion: -Scène d'exposition qui présente les deux personnages et montre leur relation. Valet qui prend le dessus sur son maître, relation originale. -Relation maître-valet différentes de celles des comédies de Molière car Dubois semble plus virtuose dans l'art du langage. [...]
[...] Dorante explique leur projet et affirme qu'il repose sur un mensonge et ne se présente pas comme un honnête homme. Le spectateur comprend que M. Rémy, le procureur, sert d'intermédiaire sans le savoir: proposition “Il ne sait point du tout”. Subordonnée ”que c'est toi qui m'a adressé à lui”, ce qui montre que c'est Dubois l'instigateur du projet. La suite de la longue réplique de Dorante est un récit d'un retour en arrière et évoque le passé avec Dubois et son manque d'argent: “je n'ai pas te garder”, le spectateur en apprend davantage sur leur relation. [...]
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