Notre société voit la vente de livre s'accroître de plus en plus. Les récits, qu'ils soient romans ou nouvelles, deviennent un genre littéraire très prisé des écrivains et des lecteurs. Nous sommes tous entourés par les livres. Chacun d'entre nous a été au moins une fois dans sa vie en contact avec un livre, et a vu ses attentes de lectures accomplies précisément ou non. Ceci nous amène donc à nous demander : "Qu'attendons-nous de la lecture d'un récit ?" Il s'agit ici de se demander pourquoi nous lisons, soit un roman, soit une nouvelle. Ainsi, nous étudierons tout d'abord l'émotion, puis la découverte et enfin la réflexion que nous apporte un récit (...)
[...] Les nombreux récits de voyages, notamment ceux parus à l'époque des grandes découvertes comme celle de l'Amérique, nous renseignent sur les mœurs et habitudes d'autres pays, bien que parfois ils soient subjectifs. Les romans historiques, eux, nous permettent de revisiter certaines périodes de l'Histoire sous un autre angle. (Ils constituent à eux seuls des sources précieuses pour l'historien.) C'est le cas des Chouans de Balzac, qui nous parle de la révolte des paysans au XIXè siècle ou de nombreux romans de Dumas (Le Comte de Monte-Cristo, Le Collier de la Reine qui s'inspire d'une histoire vraie arrivée à la reine Marie-Antoinette). [...]
[...] Il sait que de nombreux lecteurs demandent soit Faites- moi rire Consolez-moi ou Faites-moi frémir . C'est cette dernière que nous recherchons par exemple lorsque nous lisons une nouvelle fantastique. Les registres, comme le pathétique, nous permettent de ressentir diverses émotions. Lorsqu'on lit la nouvelle Crescendo de Dino Buzzati, par exemple, on éprouve de la pitié, de la compassion pour Annie Motleri. En effet, on prend conscience à la fin qu'elle est toute seule, délaissée par tous. Cette cruauté du monde envers elle est accentuée par la structure du texte qui reprend au début plusieurs fois la même séquence narrative : Annie brode. [...]
[...] Ceci nous amène donc à nous demander : Qu'attendons-nous de la lecture d'un récit ? Il s'agit ici de se demander pourquoi nous lisons, soit un roman, soit une nouvelle. Ainsi, nous étudierons tout d'abord l'émotion, puis la découverte et enfin la réflexion que nous apporte un récit. Premièrement, nous attendons de la lecture d'un récit qu'il nous émeuve et nous distrait. En effet, le récit doit provoquer en nous des sentiments comme rire ou pleurer, qui nous permettent d'oublier la réalité quotidienne. [...]
[...] La foi religieuse qui l'anime dans la première partie ainsi que sa renaissance avec la nature dans la deuxième, nous permet entre autres d'approfondir nos connaissances physiques ou morales sur l'homme. Enfin, un récit doit nous faire penser et réfléchir sur le monde qui nous entoure. En effet, il doit accroître notre pensée et nos compétences, notamment en ce qui concerne l'interprétation. Un récit, et plus particulièrement une nouvelle, peut faire de nous un lecteur averti. La nouvelle Une petite distraction peut être un piège pour un lecteur dépourvu de repères culturels et religieux. En effet, il s'agit d'une réécriture de la crucifixion de Jésus. [...]
[...] De plus, nous devons, grâce à elle, apprendre de nouvelles choses sur la société, l'histoire et approfondir nos connaissances sur l'homme et sur soi. Enfin, la lecture sert à élargir notre pensée et nos compétences d'interprétations, et à nous faire réagir. Elle nous invite aussi à nous interroger plus et au-delà du récit sur le monde qui nous entoure. Mais ces attentes face à la lecture d'un récit sont-elles les mêmes pour tous les pays et toutes les sociétés ? Le contexte politique et religieux par exemple, ne les influence-t-il pas ? [...]
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