Le but de ce passage est de déclencher une réaction du lecteur face à cet acte de violence : dégoût ou fascination ?
Quels sentiments éprouve t-il devant la personnalité de Grenouille ? Devient-il empathique ou bien au contraire rejette-t-il violemment le personnage ? Dans quel état d'esprit se trouve le lecteur ? A-t-il l'impression d'assister à un crime ou bien à un geste d'amour de la part du meurtrier ? (...)
[...] C'est alors que l'on retrouve Grenouille reniflant le corps de sa victime, tel un chien. Ligne 46 : Il fourra son visage sur sa peau et promena ses narines écarquillées Le lecteur est mal à l'aise, une fois de plus face à cette sorte de ‘‘viol'' olfactif. Le lecteur s'attend à ce que Grenouille abuse de la jeune file, mais il s'avère qu'il ne l'a uniquement tuée que dans le but de posséder son parfum. Ligne 56 : Il demeura encore un moment accroupi auprès d'elle pour se ressaisir, car il était plein d'elle à n'en plus pouvoir. [...]
[...] Car le lecteur sait tout et voit tout grâce au narrateur omniscient. Lignes 25 à 28 : Elle ne voyait pas Grenouille. Mais elle éprouvait une angoisse, un étrange frisson, comme on en ressent lorsqu'on est repris d'une peur ancienne dont on s'était défait. D'ailleurs, la victime prend son temps, comme un instant, tout s'était arrêté. La scène semble se passer au ralenti. Ligne 31 : Elle pose son couteau de cuisine, croise ses bras sur sa poitrine, et se retourna. [...]
[...] Il n'est pas sensible au charme et à la beauté physique de la jeune fille, restant uniquement concentré sur le parfum qui émane d'elle. * * * Ainsi, on remarque que le meurtre prend peu de place dans l'extrait. A peine dix lignes, car pour Grenouille, le fait de la tuer n'était pas le plus important, ce qu'il obsède c'est l'odeur de sa victime, et désormais, il peut la sentir à son plein gré. Le parfum est ce qu'il y a de plus cher, et précieux aux yeux de Grenouille. [...]
[...] Dans un premier temps nous étudierons les personnages de Jean-Baptiste Grenouille et de sa victime. Ensuite, nous aborderons les circonstances et le mode opératoire du meurtre. Puis nous évoquerons le point essentiel, qu'est le parfum de la victime et nous déroulerons les différentes actions du texte. * * * Grenouille est tombé subitement amoureux de cette jeune fille. Non pas de sa beauté inhabituelle, mais de son parfum. Le désir de posséder cet effluve est devenu plus fort que tout. [...]
[...] L'extrait que nous allons commenter aborde le premier meurtre de Grenouille. Il le commet sur une jeune fille rencontrée dans un quartier parisien et dont l'odeur a provoqué chez lui une violente envie de captation. Le but de ce passage est de déclencher une réaction du lecteur face à cet acte de violence : dégoût ou fascination ? Quels sentiments éprouve-t-il devant la personnalité de Grenouille ? Devient-il empathique ou bien au contraire rejette-t-il violemment le personnage ? Dans quel état d'esprit se trouve le lecteur ? [...]
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