Musset et Lamartine, deux poètes romantiques ont écrit des poèmes aux thèmes communs, comme "Souvenir" et "Le Lac". Dans ceux-ci, il est question du temps qui passe et de la mémoire d'un être aimé. Nous verrons tout d'abord les différences des situations, puis les différences et les ressemblances entre les sentiments exprimés (...)
[...] ( ) Je viens seul m'asseoir sur cette pierre où tu la vis s'asseoir ! Et Musset par exemple à ses larmes, vers vingt-et-un : Ah ! Laissez les couler, elles me sont bien chères, Ces larmes que soulève un cœur encore blessé ! Les deux poètes font de la nature leur confidente, ils lui racontent leurs souvenirs, les prennent à témoin : Lieux charmants, beau désert où passa ma maîtresse, Ne m'attendiez vous pas ? (vers dix neuf et vingt, Souvenir) Néanmoins l'expression des deux poèmes diverge sur certains points quant aux sentiments. [...]
[...] La plus grande différence est la considération du temps. Lamartine pense qu'il passe trop vite, il aimerait que cette nuit sois plus lente et il veut garder à tout prix ses souvenirs : Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, ( ) que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise : ils ont aimé (vers soixante à soixante quatre) Musset est plus nostalgique, il se remémore le passé sans pour autant se battre pour que le souvenir perdure. [...]
[...] Comparaison des poèmes de Musset, Souvenir et Lamartine, Le Lac. Musset et Lamartine, deux poètes romantiques ont écrit des poèmes aux thèmes communs, comme Souvenir et Le Lac. Dans ceux-ci, il est question du temps qui passe et de la mémoire d'un être aimé. Nous verrons tout d'abord les différences des situations, puis les différences et les ressemblances entre les sentiments exprimés. Malgré des différences, il y a comme dit plus haut des points communs. Les deux poètes se remémorent le temps passé avec l'être cher. [...]
[...] Dans Le Lac tout se déroule autour de celui- ci : l'évocation des souvenirs passés, l'appel à témoin pour que l'amour perdure comme le témoignent les vers quarante neuf à cinquante deux : Ô la ! Rochers muets ! Grottes ! Forêt obscure ! Gardez de cette nuit, gardez belle nature Au moins le souvenir ! Dans Souvenir Musset s'adresse à plusieurs personnes, à plusieurs choses : à la tombe (vers deux et trois), à ses amis (vers six), à la nature (vers dix neuf et vingt) ; le centre du poème, ce autour de quoi tout gravite, c'est la femme décédée. [...]
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