C'est l'histoire d'un homme qui rédige un journal intime. C'est dans ce dernier qu'il y raconte comment il se persuade lentement qu'il est hanté par son double, un esprit inconnu, invisible et inhumain. Un être surnaturel qui agit à son insu, le Horla, dont il perçoit chaque jour la présence de plus en plus obsédante. Un être dangereux qui menace son esprit (impression grandissante de devenir fou), sa volonté (impossibilité de quitter définitivement sa maison) et sa vie (sensation d'étouffement pendant son sommeil). Cette folie le conduira à de nombreuses actions insensées, lui-même ne comprend pas ce qui lui arrive. Pour se distraire et oublier sa folie, il voyage de temps en temps à Paris ou à Rouen (...)
[...] Maupassant obtient, toujours grâce à son pére, un poste au ministére de la Marine. Aprés avoir été au contact des paysans et des soldats, il rencontre des employés médiocres, ennuyeux, mesquins et ambitieux dont il fait souvent la caricature dans ses nouvelles. Même si, en 1879, il change de ministére (pour celui de l'Instruction Publique), Maupassant s'ennuie dans ce travail. Il écrit déjà depuis quelques années (sous la houlette de Flaubert), quand en 1875, le premier conte paraît: il s'agit de La Main d'Écorché. [...]
[...] Cependant, des ses retours chez lui, les hallucinations reprennent de plus belles. Au fil de sensations et d'experiences inhabituelles, son angoisse augmente. De plus, ses domestiques ressentent cette folie et en deviennent malade. Il veut tuer cet Être dangereux pour mettre fin a son cauchemar. Il en viendra à mettre le feu à sa maison, un château au bord de la Seine, après avoir verrouillé toutes les portes de la maison, afin de se debarrasser de son double. Ce n'est qu'un peu plus tard, pendant qu'il observe l'incendie de plus loin qu'il entendra les cris de ses domestiques restés emprisonnés dans la maison. [...]
[...] Le 2 Juin, premier sentiment d'être suivit, alors qu'il fait une promenade dans les bois. Il ressent un début d'angoisse. Le 3 Juin, il pense qu'un petit voyage peut le remettre d'aplomb. Le 2 Juillet, il fait un retour en arrière pour raconter son voyage au mont Saint-michel et sa rencontre avec un moine. C'est envers lui qu'il va confier ses visions. Du 3 au 10 Juillet, le mal revient et, pendant la nuit, il sent quelqu'un sur lui aspirant sa vie. Puis, aussi durant la nuit, l'eau dans sa carafe disparaît. [...]
[...] Peu après la naissance de son frère Hervé, en 1856, ses parents, Gustave et Laure, se séparent. Laure emmène ses deux fils et se retire aux Verguies, dans sa villa d'Étretat. Guy y vivra une enfance extrêmement libre, sa mère se chargeant de son instruction jusqu'en 1863, date à laquelle il sera envoyé au petit séminaire d'Yvetot. Son départ pour la pension est une grande souffrance. Arraché du milieu qu'il aime, privé de sa chére liberté, isolé, Maupassant se rebelle contre l'autorité religieuse. [...]
[...] Maupassant est victime d'hallucination et voit fréquemment son double. Le premier janvier 1892, Maupassant tente de se suicider en s'entaillant la gorge. Il est interné dans une clinique de Paris et meurt d'une paralysie générale, le 6 juillet 1893, à 43 ans. Page 3 LE HORLA C'est l'histoire d'un homme qui rédige un journal intime. C'est dans ce dernier qu'il y raconte comment il se persuade lentement qu'il est hanté par son double, un esprit inconnu, invisible et inhumain. Un être surnaturel qui agit à son insu, le Horla, dont il perçoit chaque jour la présence de plus en plus obsedante. [...]
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