Pour affronter notre problématique suivante : "Conscience de la mort et de l'humanité", nous confronterons deux textes issus de deux auteurs d'époque différente. Sigmund Freud et Sénèque, qui seront mis en opposition aussi bien du point de vue de leurs idées que de leurs positions philosophiques sur la mort. Nous aborderons ensuite les relations entre les auteurs et leur époque. Ainsi, nous évoquerons les positions philosophiques propres à chaque auteur. Ainsi, nous allons poser la thèse défendue pat l'auteur latin, Sénèque, dans son texte : « De la Providence V, 6-8 : Vouloir ce que le destin veut ». Nous contredirons ensuite la thèse de Sénèque en exposant celle défendue par le psychanalyste Freud où il défend l'idée selon laquelle chacun est persuadé de sa propre immortalité. Enfin, l'ensemble du raisonnement construit sur la base de ces deux textes sera reconsidéré dans une synthèse pour mettre en évidence les caractéristiques principales de ces deux façons d'envisager les positions de l'homme face à la mort. Une conclusion achèvera notre tentative de réponse à la question initialement posée.
[...] La tâche que se propose Freud, est de déloger tous les dieux du psychisme humain. Ce que la religion a construit, la science doit le déconstruire. Néanmoins Freud rend parfois hommage à la religion. Elle a rendu de grands services à l'humanité mais elle a aussi frustré l'homme d'un bonheur qui lui était dû. Elle n'a pas réussi à rendre les hommes heureux Le Dieu de Freud est d'abord l'allié des interdits moraux et remplit une fonction idéologique dans la société. [...]
[...] Pour les adeptes de la théorie de Freud, la perception est totalement inverse. Les personnes se basent sur les accidents, les décès des autres pour prouver que cela n'arrive qu'aux autres et pas à soi-même. L'autre partie est en quelque sorte privilégiée, ils se présentent en tant que spectateurs, or nous sommes tous semblables au niveau de la loi et de la mort. Conclusion Plusieurs arguments appuient aussi bien le principe d'immortalité que le contraire. La mort a plusieurs facettes. [...]
[...] de son immortalité Commentaire et interprétation de l'extrait o IV. Synthèse : mise en parallèle du texte ancien et moderne p.10. o V. Conclusion générale p.11. o VI. Bibliographie p.12. o VII. Table des matières p.13. 1 Sages, Penseurs et philosophes. Textes de Louis Perche, Paris pg In JAMSIN Libres ? Premier parcours : Déterminisme et libre- arbitre 2005-2006, Bruxelles, p (Inédit) 3 In JAMSIN Libres ? [...]
[...] De cette argumentation nous retiendrons trois axes importants. Dieu nous a créé et lorsque le temps de notre dernière heure surviendra nous retournerons dans l'au-delà. Deux choix s'offrent à nous, soit nous acceptons notre destin, soit nous le refusons mais nous ne sommes plus considérés comme sages. La thèse dont nous partons tient donc en ces mots : la mort a un sens, qui existe de toute éternité et que le sage peut connaître. Pour pouvoir avancer dans notre argumentation, il nous semble pertinent d'aller voir ce qui se passe du côté du monde moderne, et plus précisément chez Freud. [...]
[...] Sénèque reprend l'opposition, classique chez les Stoïciens, entre ce qui dépend de nous (notre pensée, notre esprit) et ce qui n'en dépend pas (la fortune c'est-à-dire le hasard). Il ne faut pas croire aux présents de la fortune mais s'attendre à ce qu'elle nous les reprenne. La philosophie est censée assurer la consolation et la maîtrise de soi. Néanmoins la sagesse est rare et le bonheur consiste souvent seulement à se tenir à l'écart des vicissitudes. Le Souverain Bien repose sur la conscience attentive qui saisit l'occasion au vol. Être heureux, c'est savoir-vivre le temps présent en renonçant à l'illusion d'échapper au devenir. [...]
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